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Richesses minérales de la Puisaye, sources de son patrimoine

Voyage d’automne du 21 au 25 octobre 2024

La Puisaye est un des pays bourguignons à cheval sur trois départements. Il s’étend entre les vallées de l’Yonne et de la Loire au niveau d’Auxerre et de Cosne/Loire sans toutefois les atteindre. Ses collines sont couvertes de forêts et de bocage et leur sous-sol renferme de nombreuses richesses minérales qui ont profondément marqué son histoire et son patrimoine jusqu’à aujourd’hui.
C’est aussi le pays natal et d’enfance heureuse de Colette dont elle fit un thème récurrent de son œuvre littéraire.

Lundi 21
trajet Montauban—ClamecyClamecy

Si la Puisaye est d’une grande richesse naturelle et culturelle, son infrastructure hotellière est très limitée, raison pour laquelle nous poserons nos valises juste à côté, à Clamecy, charmante cité médiévale du Haut-Nivernais, patrie des flotteurs de bois.

Nous visiterons chaque jour une des plus remarquables églises peintes de la Puisaye en fonction de leur proximité géographique avec les autres lieux visités et non du thème ou de la chronologie.

Mardi 22— le minerai de fer
En Puisaye, ce minerai sous différentes formes (blocs d’hématite rouge, nodules de limonite et grès ferrugineux) est  en grande quantité et facile d’accès. C’est donc dès l’époque gauloise puis principalement à l’époque romaine qu’il fut exploité dans des bas-fourneaux. Les principaux vestiges en sont des buttes de scories et autres résidus dénommées ferrier. On en dénombre plus de 2 500 en Puisaye.

Le Ferrier antique de Tannerre-en-Puisaye

Trou de mine rempli d'eau (cl. Basicdesign CC BY-SA 3.0)
Trou de mine rempli d’eau (cl. Basicdesign CC BY-SA 3.0)

asso le ferrier de Tannerre-en-PuisayeIci, le terme ferrier désigne une zone de 30 hectares au milieu de la forêt ce qui en fait un des deux plus grands de France avec celui des Martys dans la Montagne noire. Il est classé Monument Historique. Nous l’arpenterons en compagnie de François Girard, président de l’association qui le fait vivre .

L’église St-Roch de Louesme
Sur la route de La-Ferté-Loupière, nous nous arrêterons pour visiter cette église typiquement  poyaudine (relative à la Puisaye) construite au début du XIIIe s. et reprise au XVIe.

L’église St-Germain de La-Ferté-Loupière

Intérieur de l'église St-Germain : aperçu de la danse macabre (cl.Alexandra Laurent)
Intérieur de l’église St-Germain : aperçu de la danse macabre (cl.Alexandra Laurent)

La Ferté-Loupière fut un village déserté et c’est au moment de sa reconstruction et de son repeuplement à la fin du XVe siècle que le seigneur local commanda les peintures de l’église. Parmi elles, une des rares danses macabres conservées en France et même en Europe. En effet ce genre se répend après la Grande Peste du XIVe s. mais l’église catholique dans les siècles suivants ne va guère l’apprécier et en détruire une grande quantité. Outre sa rareté, elle est exceptionnelle par ses dimensions (25 m) et son état de conservation.

Mercredi 22 — ocres & argile potière
C’est la présence d’une argile aux qualités bien particulières qui a permis le développement de l’artisanat potier et la renommée des Grès de la Puisaye.
Dynastie potière (12 générations, 52 potiers de la même lignée) dont les origines remontent à 1595, les Cagnat devenus Solano ont su conserver et transmettre les gestes et secrets de leur savoir-faire tout en restant innovants et dynamiques. Leur entreprise est toujours sur le même site depuis le XVIIIe s. mais a diversifié ses activités avec l’exploitation et la commercialisation des ocres préparés à l’ancienne et des argiles potières. Elle est labellisée « Entreprise du Patrimoine Vivant »

La carrière des Beaux Arts à St-Amand-en-Puisaye
Dernière carrière d’ocre de Puisaye, et une des rares restant en France, on y exploite principalement les ocres et l’hématite.

La carrière des Beaux Arts
La carrière des Beaux Arts (cl. Solargil)

La poterie de la Bâtisse à Moutier-en-Puisaye
Fondée au XVIIIe s. son vieil atelier a été conservé et est toujours en fonctionnement avec le travail des potières au quotidien : le pétrissage de la terre, le tournage, l’émaillage à la louche, l’enfournement et le défournement des pièces transformées par le feu. Chargé d’histoire et témoin d’un savoir-faire ancestral, ce lieu regorge de souvenirs d’époque et d’outils qui ont jalonné les différentes générations de potiers.

La poterie de la Batisse : four couché du XVIIIe s. (cl. D. Salem)
La poterie de la Batisse : four couché du XVIIIe s. classé MH (cl. D. Salem)

L’église St-Pierre de Moutier-en-Puisaye

L'église St-Germain à Moutiers-en-Puisaye : peintures du XIIe & XIIIe s.
L’église St-Germain à Moutiers-en-Puisaye : peintures du XIIe & XIIIe s.

C’est une des toutes premières églises à avoir été ornée par les peintres itinérants qui vont œuvrer pendant trois siècles en Puisaye à la demande des seigneurs locaux en utilisant les ocres du cru.
Elle présente un des plus grands ensembles de Bourgogne avec une vie du Christ de la fin du XIIe s. et pour la fin du XIIIe, une procession, la Genèse, la vie de Saint Jean-Baptiste et le déluge. Des peintures ultérieures (jusqu’au XVIIe s.) ornent le chœur et les chapelles latérales.

Jeudi 24 — le grès ferrugineux, matériau de construction

(cl. Guédelon)
(cl. Guédelon)

Au cœur de la forêt et sur l’emplacement d’une ancienne carrière de grès ferriguneux, il nous faudra pratiquement toute la journée pour faire le tour du chantier médiéval de Guédelon. Ce projet un peu fou de bâtir un château comme sous Philippe Auguste, (1r tiers du XIIIe s.) a débuté en 1996 et a permis de recréer in situ les procédés de construction et l’organisation d’un chantier de construction.

Le moulin de l'étang (cl. Guédelon)
Le moulin de l’étang (cl. Guédelon)

C’est une véritable aventure d’archéologie expérimentale que les chroniqueurs postés au château et au moulin ainsi que les « œuvriers » et « œuvrières » des différents corps de métier nous ferons partager.

Des œuvriers mettent en place une clé de voûte. (cl. Guédelon)
Des œuvriers mettent en place une clé de voûte. (cl. Guédelon)

Nous terminerons notre découverte des peintures murales des églises de Puisaye à St-Fargeaud, avec celles du XVIe siècle de la chapelle Sainte-Anne . Ici ce sont l’œuvre de peintres de cour dont la palette de couleur se diversifie avec le bleu et le vert grâce à des pigments venus d’ailleurs. En ce début de Renaissance, ce sont également de nouvelles techniques picturales qui sont utilisées.

Chapelle Ste-Anne à St-Fargeau : l'entrée du Christ dans Jérusalem
Chapelle Ste-Anne à St-Fargeau : l’entrée du Christ dans Jérusalem

carriere souterraine d'Aubigny

Vendredi 25 — la pierre de taille

L’ excellente qualité de la  pierre de taille de Forterre a fait qu’elle a été utilisée non seulement dans la région mais aussi pour la construction des monuments (Opéra Garnier par exemple)  et immeubles haussmanniens du Paris du Second Empire.

Nous visiterons la remarquable carrière souterraine d’Aubigny à Taingy (89) d’où elle fut extraite jusque dans les années 1950 et nous devrions pouvoir nous initier à la taille de pierre.

Trajet de retour vers Montauban.

Richesses minérales de la Puisaye, sources de son patrimoine

Voyage d’automne du 23 au 27 octobre 2023,
reporté à 2024, faute d’un nombre suffisant de participants

La Puisaye est un des pays bourguignons à cheval sur trois départements. Il s’étend entre les vallées de l’Yonne et de la Loire au niveau d’Auxerre et de Cosne/Loire sans toutefois les atteindre. Ses collines sont couvertes de forêts et de bocage et leur sous-sol renferme de nombreuses richesses minérales qui ont profondément marqué son histoire et son patrimoine jusqu’à aujourd’hui.
C’est aussi le pays natal et d’enfance heureuse de Colette dont elle fit un thème récurrent de son œuvre littéraire.

Lundi 23
trajet Montauban—ClamecyClamecy

Si la Puisaye est d’une grande richesse naturelle et culturelle, son infrastructure hotellière est très limitée, raison pour laquelle nous poserons nos valises juste à côté, à Clamecy, charmante cité médiévale du Haut-Nivernais, patrie des flotteurs de bois.

Nous visiterons chaque jour une des plus remarquables églises peintes de la Puisaye en fonction de leur proximité géographique avec les autres lieux visités et non du thème ou de la chronologie.

Mardi 24 — le minerai de fer
En Puisaye, ce minerai sous différentes formes (blocs d’hématite rouge, nodules de limonite et grès ferrugineux) est  en grande quantité et facile d’accès. C’est donc dès l’époque gauloise puis principalement à l’époque romaine qu’il fut exploité dans des bas-fourneaux. Les principaux vestiges en sont des buttes de scories et autres résidus dénommées ferrier. On en dénombre plus de 2 500 en Puisaye.

Le Ferrier antique de Tannerre-en-Puisaye

Trou de mine rempli d'eau (cl. Basicdesign CC BY-SA 3.0)
Trou de mine rempli d’eau (cl. Basicdesign CC BY-SA 3.0)

asso le ferrier de Tannerre-en-PuisayeIci, le terme ferrier désigne une zone de 30 hectares au milieu de la forêt ce qui en fait un des deux plus grands de France avec celui des Martys dans la Montagne noire. Il est classé Monument Historique. Nous l’arpenterons en compagnie de François Girard, président de l’association qui le fait vivre .

L’église St-Roch de Louesme
Sur la route de La-Ferté-Loupière, nous nous arrêterons pour visiter cette église typiquement  poyaudine (relative à la Puisaye) construite au début du XIIIe s. et reprise au XVIe.

L’église St-Germain de La-Ferté-Loupière

Intérieur de l'église St-Germain : aperçu de la danse macabre (cl.Alexandra Laurent)
Intérieur de l’église St-Germain : aperçu de la danse macabre (cl.Alexandra Laurent)

La Ferté-Loupière fut un village déserté et c’est au moment de sa reconstruction et de son repeuplement à la fin du XVe siècle que le seigneur local commanda les peintures de l’église. Parmi elles, une des rares danses macabres conservées en France et même en Europe. En effet ce genre se répend après la Grande Peste du XIVe s. mais l’église catholique dans les siècles suivants ne va guère l’apprécier et en détruire une grande quantité. Outre sa rareté, elle est exceptionnelle par ses dimensions (25 m) et son état de conservation.

Mercredi 25 — ocres & argile potière
C’est la présence d’une argile aux qualités bien particulières qui a permis le développement de l’artisanat potier et la renommée des Grès de la Puisaye.
Dynastie potière (12 générations, 52 potiers de la même lignée) dont les origines remontent à 1595, les Cagnat devenus Solano ont su conserver et transmettre les gestes et secrets de leur savoir-faire tout en restant innovants et dynamiques. Leur entreprise est toujours sur le même site depuis le XVIIIe s. mais a diversifié ses activités avec l’exploitation et la commercialisation des ocres préparés à l’ancienne et des argiles potières. Elle est labellisée « Entreprise du Patrimoine Vivant »

La carrière des Beaux Arts à St-Amand-en-Puisaye
Dernière carrière d’ocre de Puisaye, et une des rares restant en France, on y exploite principalement les ocres et l’hématite.

La carrière des Beaux Arts
La carrière des Beaux Arts (cl. Solargil)

La poterie de la Bâtisse à Moutier-en-Puisaye
Fondée au XVIIIe s. son vieil atelier a été conservé et est toujours en fonctionnement avec le travail des potières au quotidien : le pétrissage de la terre, le tournage, l’émaillage à la louche, l’enfournement et le défournement des pièces transformées par le feu. Chargé d’histoire et témoin d’un savoir-faire ancestral, ce lieu regorge de souvenirs d’époque et d’outils qui ont jalonné les différentes générations de potiers.

La poterie de la Batisse : four couché du XVIIIe s. (cl. D. Salem)
La poterie de la Batisse : four couché du XVIIIe s. classé MH (cl. D. Salem)

L’église St-Pierre de Moutier-en-Puisaye

L'église St-Germain à Moutiers-en-Puisaye : peintures du XIIe & XIIIe s.
L’église St-Germain à Moutiers-en-Puisaye : peintures du XIIe & XIIIe s.

C’est une des toutes premières églises à avoir été ornée par les peintres itinérants qui vont œuvrer pendant trois siècles en Puisaye à la demande des seigneurs locaux en utilisant les ocres du cru.
Elle présente un des plus grands ensembles de Bourgogne avec une vie du Christ de la fin du XIIe s. et pour la fin du XIIIe, une procession, la Genèse, la vie de Saint Jean-Baptiste et le déluge. Des peintures ultérieures (jusqu’au XVIIe s.) ornent le chœur et les chapelles latérales.

Jeudi 26 — le grès ferrugineux, matériau de construction

(cl. Guédelon)
(cl. Guédelon)

Au cœur de la forêt et sur l’emplacement d’une ancienne carrière de grès ferriguneux, il nous faudra pratiquement toute la journée pour faire le tour du chantier médiéval de Guédelon. Ce projet un peu fou de bâtir un château comme sous Philippe Auguste, (1r tiers du XIIIe s.) a débuté en 1996 et a permis de recréer in situ les procédés de construction et l’organisation d’un chantier de construction.

Le moulin de l'étang (cl. Guédelon)
Le moulin de l’étang (cl. Guédelon)

C’est une véritable aventure d’archéologie expérimentale que les chroniqueurs postés au château et au moulin ainsi que les « œuvriers » et « œuvrières » des différents corps de métier nous ferons partager.

Des œuvriers mettent en place une clé de voûte. (cl. Guédelon)
Des œuvriers mettent en place une clé de voûte. (cl. Guédelon)

Nous terminerons notre découverte des peintures murales des églises de Puisaye à St-Fargeaud, avec celles du XVIe siècle de la chapelle Sainte-Anne . Ici ce sont l’œuvre de peintres de cour dont la palette de couleur se diversifie avec le bleu et le vert grâce à des pigments venus d’ailleurs. En ce début de Renaissance, ce sont également de nouvelles techniques picturales qui sont utilisées.

Chapelle Ste-Anne à St-Fargeau : l'entrée du Christ dans Jérusalem
Chapelle Ste-Anne à St-Fargeau : l’entrée du Christ dans Jérusalem

carriere souterraine d'Aubigny

Vendredi 27 — la pierre de taille

L’ excellente qualité de la  pierre de taille de Forterre a fait qu’elle a été utilisée non seulement dans la région mais aussi pour la construction des monuments (Opéra Garnier par exemple)  et immeubles haussmanniens du Paris du Second Empire.

Nous visiterons la remarquable carrière souterraine d’Aubigny à Taingy (89) d’où elle fut tirée jusque dans les années 1950 et nous devrions pouvoir nous initier à la taille de pierre.

Trajet de retour vers Montauban.

 


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Hébergement en demi-pension du lundi soir au vendredi matin

L'Hostellerie de la Poste à Clamecy cl. Yerp
L’Hostellerie de la Poste à Clamecy, cl. Yerp

Les restaurants pour les déjeuners

lundi  Bessines-sur-Gartempe le Bellevue
mardi  Tannerre-en-Puisaye  Au Coup d’Frein
mercredi  St-Amand-en-Puisaye
jeudi  Guédelon au Pain sur la planche ou au Mistembec
vendredi  Thou (45)  Le Cheval blanc

 

 

Narbo Martius, week-end à Narbonne

samedi 10 & dimanche 11  juin

Reconstitution en tête d’article, Jean-Claude Golvin

Narbo Martius, notre Narbonne, a été fondée en – 118 au carrefour de voies maritimes, fluviales et terrestres ce qui lui a permis d’être une plaque tournante du commerce entre Méditerranée et Atlantique. Elle est considérée comme le deuxième port de l’empire romain en Occident après Ostie.

Samedi
Amphoralis : sur le site même d’une fabrique antique d’amphores gauloises, le musée protège de ses ailes le site archéologique.

cl. D.Huguenin
cl. D.Huguenin

Son parc est un centre d’expérimentation où l’on retrouve restitutions de fours et d’une habitation gallo-romaine à l’identique des vestiges retrouvés.
Visite guidée de ce lieu idéal pour retrouver vie quotidienne et activités des potiers antiques.

Narbo Martius, la Narbonne antique
Narbo Via,  ouvert en 2021 ce musée est entièrement dédié à la Narbonne romaine

Das Antikenmuseum NarboVia in Narbonne. Foto: Hilke Maunder
Cl. Hilke Maunder

Son exposition temporaire «Narbo Martius, renaissance d’une capitale »
Visites guidées des collections permanentes puis de l’exposition

Dimanche
L’Horreum (l’entrepôt), galeries souterraines d’un marché sur le forum ? qui ne sont pas sans rappeler les cryptoportiques d’Arles visités lors de notre voyage de 2012.

Horreum
Le Clos de la Lombarde , un îlot urbain antique
visite guidée des Amis du Clos de la Lombarde
clos de la lombarde

Les ports antiques de Narbo Martius
Si on avait une idée du port de Narbonne par les textes antiques et les travaux des chercheurs du début du XXe siècle, il aura fallu attendre les recherches des archéologues depuis une quinzaine d’années pour mieux comprendre ce système portuaire complexe évoluant au gré des modifications naturelles de son environnement et en localiser différents sites.

plan de situation des différents sites du port antique explorés par l'équipe du PCR Julien Cavéro © IGN-2006
Plan de situation des différents sites du port antique explorés par l’équipe du PCR
Julien Cavéro © IGN-2006

Port-la-Nautique à l’embouchure du fleuve

Photo aérienne de l'ensemble occidental de la Nautique © M. Passelac
Photo aérienne de l’ensemble occidental de la Nautique © M. Passelac

L’île Saint-Martin qui n’est plus une île, était un avant-port à l’entrée des lagunes, où nous visiterons un établissement portuaire avec un membre du Groupe de Recherches Archéologiques Subaquatiques Gruissanais (GRASG).

Dîner du samedi : le Bistrot à Narbonne
Déjeuner du dimanche : la Nautique à Port-la-Nautique

Voyage d’automne au cœur de Marseille

COMPLET
du lundi 24 au vendredi 28 octobre

Nous nous intéresserons principalement au cœur historique de Marseille, autour du Vieux Port,  de la réplique de la grotte Cosquer aux différents musées et sites qui témoignent de la très haute antiquité de cette grande cité méditerranéenne. Sa richesse culturelle et patrimoniale est telle qu’il a fallu nécessairement faire des choix .

lundi 24
Étape sur la route, aux Baux-de-Provence pour une visite guidée du château, spectaculaire forteresse médiévale des seigneurs des Baux.

Les-Baux-de-Provence

Sophie Ledrole

mardi 25

Une visite guidée du musée d’histoire de Marseille en compagnie de Sophie Ledrole nous permettra de nous initier aux 26 siècles d’histoire de cette ville qui est la plus ancienne fondée sur notre territoire .

MHM

musee histoire Marseille

cosquer méditerraneeNous rejoindrons ensuite, la villa Méditerranée, site de la restitution de la grotte Cosquer qu’il est inutile de présenter.

restitution cosquer

mercredi 26

La Vieille Charité, remarquable ouvrage de l’architecte du roi Pierre Puget, originaire du quartier, fut construite au XVIIe siècle pour « accueillir les gueux ».MAMImpressionannabelle ibghiC’est maintenant un centre multi-culturel qui accueille entre autres, le musée d’archéologie méditerranéenne. Nous visiterons son département égyptien, le deuxième plus important après celui du Louvre en compagnie d’Annabelle Ibghi mais nous nous intéresserons également aux autres collections  provenant du pourtour méditerrannéen : Cyclades,  Chypre, Grèce, Grande Grèce, Étrurie et Rome.

MDRLe musée des docks romains consacré au commerce maritime antique est implanté au cœur d’un site archéologique exceptionnel : celui d’un vaste entrepôt portuaire d’époque romaine où le vin était stocké dans d’immenses jarres. Visite  en compagnie de Sophie Ledrole complétée par l’évocation des découvertes archéologiques antiques sur le parcours pour rejoindre le  site archéologique de la Bourse – Port antique  où nous terminerons l’après midi.

musee docks romains

 

jeudi 27
Dominant la rive sud du Vieux Port, l’abbaye St-Victor a été fondée  sur l’emplacement des carrières qui ont fourni les pierres pour la construction du port antique, et celle de la très importante nécropole où fût enterré Victor, saint et martyr, saint patron de Marseille et dont le pélerinage a toujours lieu chaque année, le jour de la Chandeleur.

St victor crypte

Les « cryptes » actuelles sont en fait les restes de la basilique paléochrétienne du Ve sur lesquels, fûrent construite l’église haute  et l’abbaye aux XIIe et XIIIe siècles avant que le pape Urbain V ne la fasse fortifier au XIVe siècle, pour l’intégrer au système de défense de la ville. La nécropole en fait un haut-lieu de l’art paléochrétien.
Visite en compagnie d’Annabelle Ibghi des Amis de Saint-Victor.

Traversée (si les conditions météo le permettent) vers l’île d’If pour déjeuner puis visiter le fameux château d’If, forteresse bâtie sur les ordres de François Ir et prison ô combien célèbre dans l’Histoire et la littérature.

ile d'If

vendredi 28
Sur la route du retour, visite guidée de Glanum, cité gauloise qui connut son apogée au IIe siècle avant notre ère,  installée dans les Alpilles à un carrefour de grandes voies de communication qui l’ont baignée d’influences grecques puis romaines.

Glanum
cl. site de Glanum

Autour du Vieux Port de Marseille, localisation des visites

Cliquez sur la photo pour l’agrandir.

visites Marseille mini


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Hébergement en demi-pension du lundi soir au vendredi matinles pielettes


Les restaurants pour les déjeuners

lundi Tarascon  Chez Maria et Didier
mardi Marseille la Brasserie des Templiers
mercredi Marseille Charité Café dans l’enceinte de la Vieille Charité
jeudi sur l’île d’If Marseille en face
vendredi Saint-Rémy-de-Provence Café de l’Industrie

Le mystère Mithra, exposition

mardi 5 juillet à Toulouse

L’exposition temporaire du titre_14364620
nous invite ainsi à la rencontre du dieu romain Mithra :
Mithra a en effet fait l’objet d’un culte très surprenant dans l’Empire romain entre le Ier et le Ve siècle. Méconnu du grand public, il interpelle les spécialistes depuis plus d’un siècle. Mais depuis quelques décennies, l’archéologie et le réexamen des sources anciennes ont permis de démonter certaines idées reçues. L’exposition permet de remonter aux origines orientales de Mithra, de pénétrer au cœur des sanctuaires qui lui étaient consacrés, de faire connaissance avec ses adeptes et de s’interroger sur les conditions de la disparation du culte. Fidèle à lui-même, le musée Saint-Raymond s’est aussi attaché à faire le lien avec la culture pop .

Mithra &taureau
Tout au long du parcours, le visiteur découvre de nombreux objets et sculptures venant de toute l’Europe, dont les magnifiques sculptures de Sidon, exceptionnellement prêtées par le musée du Louvre ou l’impressionnant groupe sculpté de Nida venu du musée de Francfort. Certaines sculptures n’ont jamais été exposées en France et les récentes recherches sont illustrées par des objets issus des fouilles de 2010 à Angers. 

Un grand merci à son co-commissaire, Pascal Capus, pour cette très belle exposition et ses passionnantes explications.

Pascal Capus
Pascal Capus

Voyage d’automne entre Vienne et Anglin

du 25 au 29 octobre 2021
Au cœur du Poitou, les vallées de la Vienne, la Gartempe et l’Anglin offrent un patrimoine d’une grande richesse et d’une belle diversité.
Que de découvertes et de rencontres en perspective !

lundi 25 octobre
La cité médiévale de Chauvigny
(cf. haut de page la photo de Luca Aless)
Seigneurerie des évêques de Poitiers, implantée depuis le XIe siècle sur l’éperon rocheux délimité par la Vienne et la vallée du Talbat,  d’où elle contrôle deux très importants axes de circulation , c’est un ensemble unique qui regroupe pas moins de cinq châteaux et une collégiale.
La collégiale  Saint-Pierre est un joyau de l’art roman en particulier grâce aux exceptionnels chapitaux des colonnes du chœur dont on connait, chose rare, l’auteur (Gofridus me fecit = Geoffroy m’a fait).

Le chapiteau signé du choeur de la collégiale Saint-Pierre
Le chapiteau signé du choeur de la collégiale Saint-Pierre

MC Chaboisseau

Nous aurons le plaisir de découvrir cet ensemble en compagnie de Marie-Claude Chaboisseau, guide-conférencière du service patrimoine et musées de Chauvigny avec qui nous visiterons également le musée d’archéologie et des traditions populaires.

 

mardi 26
Civaux
Logo Musée archéologique de CivauxMUSEE DE CIVAUX

15 km en amont de Chauvigny, Civaux possède un exceptionnel ensemble des débuts du christianisme : sanctuaire antique, baptistère et nécropole mérovingienne qui justifient pleinement s’il le fallait, l’existence du musée archéologique dont est responsable Hélène Crouzat

la nécropole mérovingienne de Civaux
la nécropole mérovingienne de Civaux

Elle sera notre guide durant toute cette matinée pendant laquelle nous visiterons également l’église Saint-Gervais Saint-Protais, une des plus anciennes de France puisque son chevet a été bâti à l’époque mérovingienne sur les bases d’un édifice chrétien plus ancien. Ses remarquables chapitaux remontent au tout début du XIIe  s.

 

l'église mérovingienne et romane de CIvaux
l’église mérovingienne et romane de CIvaux

Au programme également, la toute nouvelle exposition temporaire du musée.

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Lussac-les-châteaux
Cette commune possède un très riche patrimoine dont la grotte magdalénienne de La Marche, célèbre pour les milliers de plaquettes gravées qu’elle a livrés et sur certaines desquelles sont représentées des figurations humaines .

Visite du remarquable musée de préhistoire inauguré en 2010 au sein du pôle culturel de La Sabline .

une des salles du musée de préhistoire
une des salles du musée de préhistoire

puis balade jusqu’aux grottes de la Marche et des Fadets.

la grotte des Fadets
la grotte des Fadets

 mercredi 27 Angles-sur-l’Anglin
Ce petit village est labellisé « plus beaux villages de France » et il ne sera pas sans  évoquer aux tarn-et-garonnais, ceux de Bruniquel ou de Penne, par la richesse de son patrimoine préhistorique et médiéval. C’est également là qu’est né au XIXe siècle, un artisanat très particulier,  la broderie à jours d’Angles.

Le Roc-aux-Sorciers est un des plus beaux abris sculptés paléolithiques.

la frise sculptée originale du Rac-aux-Sorciers
la frise sculptée originale du Rac-aux-Sorciers

Il nécessite des conditions de conservation très strictes, raison pour laquelle, tout comme pour les grottes de Lascaux ou Chauvet, il a été réalisé un centre d’interprétation avec une réplique de la frise originale. C’est donc ce dernier que nous visiterons (visite guidée).

centre interprétation roc-aux-sorcies

La forteresse
Bâtie au XIe siècle, ses ruines majestueuses se dressent encore fièrement sur son promontoire 40 m au-dessus de l’Anglin.
(visite guidée)

forteresse et village d'Angles-sur-l'Anglin
forteresse et village d’Angles-sur-l’Anglin

Pour finir, Michel Rideau, archiviste-documentaliste et guide de l’association les Amis d’Angles-sur-l’Anglin, nous mènera à la découverte du village dans ses moindres recoins.

 jeudi 28
Le Gué-de-Sciaux et son sanctuaire  à Antigny

Cette agglomération secondaire de la cité des Pictons est implantée sur la voie reliant Poitiers à Bourges,  de part et d’autre du gué qui lui permet de franchir la Gartempe. Trente ans de recherches archéologiques ont  permis d’étudier en particulier un sanctuaire picton, de sa fondation à son abandon.

le temple du sanctuaire du GUé-de-Sciaux
le temple du sanctuaire du Gué-de-Sciaux

isabelle bertrand2

Nous aurons la grande chance de le visiter ainsi que son musée-dépôt en compagnie d’Isabelle Bertrand, directrice des musées de Chauvigny qui est l’archéologue qui a dirigé la dernière phase des fouilles du site ainsi que sa publication scientifique Le sanctuaire du Gué-de-Sciaux à Antigny (Vienne, FR) : genèse et évolution d’un lieu de culte picton (Ier s. av. J.-C.–IVe s. apr. J.-C.)

L’église Notre-Dame d’Antigny
La vallée de la Gartempe est surnommée « la vallée des fresques » en raison des nombreuses églises qui ont conservé leurs peintures murales.
L’église Notre Dame ne fait pas exception avec ses très nombreuses peintures murales  principalement gothiques. Nous la visiterons en compagnie de Marie-Claude Chaboisseau.

La chapelle Ste-Catherine de l'église Notre Dame d'Antigny
la chapelle Ste-Catherine de l’église Notre Dame d’Antigny

 

L’abbaye de Saint-Savin
Fondée sous Charlemagne, au bord de la Gartempe, elle devient rapidement un pôle essentiel de la réforme monastique menée par Saint-Benoit d’Aniane , le second Saint Benoit.

Saint-Savin abbaye
l’abbaye bénédictine de Saint-Savin

Son abbatiale romane, église-halle aux dimensions exceptionnelles, est classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Elle a conservé en quasi-totalité, son ensemble de peintures murales unique au monde et en particulier les 460 m2 de la voûte de sa nef présentant une cinquantaine d’épisodes bibliques.
Visite guidée de ce magnifique édifice qu’André Malraux surnommait la Chapelle Sixtine de l’art roman.

la nef de l'abbatiale de Saint-Savin
la nef de l’abbatiale de Saint-Savin

Ensuite , le parcours scénographique libre nous permettra de découvrir les bâtiments monastiques reconstruits après les guerres de religion où un équipement culturel innovant sur le thème des peintures murales prolonge et complète la visite guidée de l’abbatiale.

vendredi 29
Le donjon de Gouzon

le donjon de Gouzon
le donjon de Gouzon

A nouveau avec Marie-Claude Chaboisseau, nous visiterons cet imposant édifice du XIIe qui abrite l’espace d’archéologie industrielle et l’exposition « Vivre avec les Dieux«  présentant le résultat des recherches sur le sanctuaire du Gué-de-Sciaux.

espace d'archéologie industrielle du donjon de Gouzon
espace d’archéologie industrielle du donjon de Gouzon

 

 

bar1Hébergement en demi-pension et déjeuners des lundi et vendredi
à l’hôtel**-restaurant étonnamment nommé le Chalet fleuri à Chauvigny (25 km à l’est de Poitiers)

 

hotel

déjeuners à l’extérieur
mardi : bar-restaurant l’Arthenaïs (Civaux)
mercredi : restaurant le Donjon de Bacchus (Angles-sur-l’Anglin)
jeudi : restaurant le Patisson (Saint-Savin)

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carte du sejour
carte du séjour

 

 

 

 

Exposition Wisigoths, Rois de Toulouse

Nous ne pouvons que conseiller à ceux qui ne l’ont pas encore fait, d’aller voir cette superbe exposition qui se terminera le 27 décembre prochain : toutes les précautions sanitaires sont bien respectées au Musée Saint-Raymond.

Excursion du dimanche 11 octobre 2020

afficheA l’occasion des 1 600 ans de l’arrivée des Wisigoths à Toulouse, le musée St-Raymond leur consacre une remarquable exposition. Grâce à plus de 250 objets exceptionnels et aux plus récentes recherches tant historiques qu’archéologiques, c’est un tout autre regard qui est porté sur ce peuple dit « barbare » installé en 419 par l’Empire romain dans le Sud-Ouest de la Gaule et dont le « royaume de Toulouse» s’est étendu durant un siècle de la Loire au sud de l’Espagne.

Nous ne pouvons que conseiller à ceux qui ne l’ont pas encore fait, d’aller voir cette superbe exposition qui se terminera le 27 décembre prochain : toutes les précautions sanitaires sont bien respectées au Musée Saint-Raymond.

Claudine Jacquet

Nous avons eu  la chance de la visiter en compagnie de Claudine Jacquet, attachée de conservation au MSR & co-commissaire de l’exposition que nous avons eu l’occasion d’apprécier à plusieurs reprises lors d’autres visites.

Nous n’avons malheureusement pas pu, contrairement à ce qui avait été prévu pour le printemps dernier,  aller ensuite à la découverte des lieux wisigothiques de Toulouse.

 

 

 

Voyage en Corse du Sud

du 7 au 12 octobre 2019

lundi 7 octobre

La punta de Campumoru : visite de la tour génoise et de son exposition sur l’histoire des tours génoises et des incursions barbaresques. Ensuite, petite balade sur le sentier littoral autour du promontoire.Campumoruinstallation à 

mardi 8
le site de Basi (Serra-di-Ferro) en cours de fouilles.

Basi2018Thomas PerrinThomas Perrin qui en a repris l’étude, nous présentera ce site, le plus vieux  de  Corse. Son intérêt est majeur  pour la connaissance du peuplement de l’île comme de celle de la néolithisation de la Méditerranée occidentale.
Sa situation est aussi exceptionnelle comme en atteste la photo en tête d’article.

Filitosa, célèbre surtout pour ses statues-menhirs, est un haut lieu de la préhistoire corse  et a été occupé durant tout le Néolithique et la Protohistoire.

Joseph CesariIl est constitué entre autres, de plusieurs complexes monumentaux ainsi que d’une enceinte cyclopéenne. Le matériel issu des fouilles est présenté dans le musée de site inauguré en 2016. C’est Joseph Cesari, conservateur général honoraire du patrimoine qui nous  fera découvrir dans tous ses aspects.
Sur la route du retour, il nous mènera  au casteddu di Cuntorba, site fortifié de l’Âge du Bronze.

Dîner en compagnie de Laurent Sévègnes, conservateur régional de l’archéologie de Corse qui nous présentera ensuite l’actualité archéologique de l’Île de Beauté.

mercredi 9
Laurence Pinetjournée à Sartène en compagnie de Laurence Pinet, conservatrice du
qu’elle  nous fera visiter le matin.

I Stantari
alignements d’I Stantari

Elle nous accompagnera l’après-midi sur les sites mégalithiques du Pianu de Cauria .
dolmen de  Fontanaccia
— alignements de Renaghju et d’I Stantari

Nous prendrons aussi un moment dans la journée, pour flâner à la découverte de Sartène, la plus corse des villes corses.sartene

Janine de Lanfranchijeudi 10
Cap sur l’Alta Rocca pour la visite en compagnie de sa conservatrice, Janine de Lanfranchi, du musée de l’Alta Rocca à Lévie , dont les collections exposées illustrent l’histoire et la vie quotidienne des populations de l’Alta Rocca depuis le VIIIe millénaire avant notre ère jusqu’au Moyen Âge.
musée alta rocca

Chantal de PerettiGrande balade ensuite, au cœur d’une splendide forêt méditerranéenne à la découverte des sites du Pianu de Levie  avec Chantal de Peretti

Cucuruzzu est un casteddu [village fortifié] de l’Age du Bronze.
Cucuruzzu

Le casteddu de Capula lui, est médiéval, siège de la seigneurerie des Biancolacci.   Capula

vendredi 11
la villa romaine de  Piantarella

Piantarellaest en activité du Ir au IIIe siècle après. J.-C. et interprétée comme une villa maritime, depuis les récentes fouilles dirigées par Gaël Brkojewitsch qui nous présentera ce site antique de premier ordre. Vu son implantation de plus de 3 000 m2 à l’extrème sud de l’île, ce domaine devait avoir une importance dans le contrôle des Bouches de Bonifacio, dans l’exploitation des carrières de granit et dans la commercialisation de ce materiau fort apprécié dans l’Empire romain. Nous aurons la chance inespérée de la visiter pendant la campagne annuelle de fouilles.

Bonifacio, la cité des falaises
déjeuner & flânerie dans la  haute ville
promenade en mer à la découverte des falaises, grottes marines et calanques

Bonifacio

samedi 12
retour

Nous avons été agréablement accueillis par
l’hôtel ARCU di SOLE (Propriano—Olmetto)
le restaurant U Scontru (Serra-di-Ferro)
la brasserie Piazza Porta (Sartène)
le restaurant A funtanedda livia (Levie)
le Café de la Poste (Bonifacio)

Voyagiste
artabal

L’oppidum d’Ensérune

Excursion du dimanche 15 septembre 2019

Dominant la plaine languedocienne, cet oppidum est un des plus célèbres  du Midi de la France, connu depuis le milieu du XIXe siècle. Les fouilles menées jusque dans les années soixante, ont permis de mettre à jour, sur le sommet de la colline, une vaste agglomération aux ruines bien conservées et un très riche matériel archéologique présenté dans le musée du site.Ensérune CMM

Ce qui est frappant ici, c’est, comme l’écrit Philippe Boissinot qui a repris depuis 2017, l’étude de ce site majeur avec les techniques et les problématiques de notre XXIe siècle,
la coexistence de constructions et d’objets qui se réfèrent à différentes civilisations, àla fois dans le temps et dans l’espace. On y voit en effet des vestiges qui relèvent des mondes grec, celte, ibère et romain. Enserune constitue un de ces melting- pots qui traduit, non pas l’univers froid des identités culturelles repliées sur elles-mêmes, mais celui d’espaces et de populations connectés dans ce monde dejà globalisé de la Méditerranée antique. Cela se traduit, non seulement par un arrivage de produits très variés, mais aussi par un syncrétisme culturel, donc des innovations qui soulignent le dynamisme de cette région et de cette agglomération en particulier – une « leçon » pour nous aujourd’hui.

Philippe Boissinot nous a accueilli sur son chantier de fouilles, sur les pentes de l’oppidum où ses campagnes de prospection ont permis de démontrer que ce site s’étendait tout autour du promontoire et formait une agglomération qui a fluctué avec le temps jusqu’à occuper plus de 30 hectares.Ensérune3Intéressante visite du site « classique » et le musée de l’oppidum, dernière occasion de le voir dans son état actuel, avant sa fermeture pour le grand chantier de réaménagement qu’il va connaître.
Outre l’exceptionnelle richesse archéologique, ce site est également remarquable par son panorama  : les Cévennes au nord, les Pyrénées au sud et la plaine languedocienne qui s’étale à l’est jusqu’au littoral méditerranéen.
C’est aussi le meilleur point d’observation de l’étang de Montady dont le réseau principal de drainage a été réalisé au XIIIe siècle assainissant et rendant cultivables 425 hectares de marais.

déjeuner au restaurant le O'33
à Nissan-lès-Ensérune
Image à la une : Jochen Jahnke 

 

 

 

 

 

 

Toulouse en Narbonnaise

excursion du dimanche 25 novembre 2018

Cette journée, conçue avec l’équipe du Musée Saint-Raymond, MSR logoque nous remercions chaleureusement, nous a permis une double approche, muséographique et de terrain des origines de Toulouse et de sa région.

Claudine Jacquet nous a présenté la nouvelle scénographie du second étage du musée dédié à Tolosa.

nouvelle scénographie due à Emilie Cazin
nouvelle scénographie due à Emilie Cazin

D’abord agglomération de sites majeurs constituant la capitale préromaine des Tolosates, Tolosa devient une des plus grandes  villes de l’Occident romain et veille sur la romanité à l’extrême Occident de la province de Narbonnaise. Les données de l’archéologie préventive de ces trente dernières années  ont considérablement enrichi nos connaissances tout en posant de nouvelles questions.

Mathieu Scapin nous a conduit dans le quartier d’Ancely-Purpan où deux monuments attestent de l’existence d’une agglomération secondaire ou d’un sanctuaire rural aux portes de Tolosa :

un amphithéâtre aux techniques de construction bien particulières, visite passionnante malgré des conditions météo quelque peu pluvieuses et venteuses

les arènes romaines © MSR
les arènes romaines
© MSR

une piscine de thermes (natatio), conservée dans les caves de la cité d’Ancely et qui a ébahi tous les participants.

la piscine des thermes d'Ancely © J.-F. Peiré
la piscine des thermes d’Ancely
© J.-F. Peiré

 

déjeuner au Patio de la Table Ronde
Image à la Une 
http://gaia.merveille.free.fr/antique/europe/gaulerom.html

Villeneuve-sur-Lot : l’antique Excisum & autres patrimoines

excursion du  27 mai 2018

Bastide médiévale, comme son nom l’indique, Villeneuve-sur-Lot a commencé son histoire dès l’Antiquité.

Excisum
Cette agglomération antique du Ir et IIe siècle doit sa prospérité à sa situation au carrefour des voies antiques reliant  Burdigala (Bordeaux) à Divona (Cahors) et de Lugdunum Convinarum (St-Bertrand-de-Comminges) à Vesuna (Périgueux) comme en attestent la fameuse table de Peutinger et l’Itinéraire d’Antonin.extrait table PeutingerDes fouilles récentes, comme celles du sanctuaire menées par Alain Bouet (Ausonius)  et la création d’un espace archéologique ont permis de re-documenter et présenter ce très intéressant site.

Fouilles du sanctuaire
campagne de fouilles du sanctuaire
déjeuner au restaurant
20180208-plaquette-musee  &
« les règles du jeu  »
de Chema Madoz

Visite guidée du musée de Gajac, musée d’art (XVIe-XXe s.) qui présente entre autres, des œuvres de Piranese et de son exposition  temporaire consacrée à l’œuvre de Chema Madoz, photographe contemporain  que vous pouvez découvrir sur son site d’artiste.
Plus d’infos sur le site des

amis du musée de Gajac

logo
À cheval sur le Lot, Villeneuve est une bastide fondée en 1264 autour d’un acte de paréage entre Alphonse de Poitiers et la puissante abbaye bénédictine d’Eysses. Seule la partie construite en rive droite adopte un plan régulier organisé tant sur la place que sur les axes de la rue de Paris et de la rue de Casseneuil. La partie gauche accueillait les artisans et les jardins, nous en apprendrons plus en suivant notre guide pour finir cette journée villeneuvoise.

Merci à Marie Lemaréchal du Pôle mémoire du service Patrimoine de Villeneuve qui nous a concocté ce programme.

 

Exposition « Rituels grecs », une expérience sensible

visite commentée le samedi 17 février 2018

Le Musée Saint-Raymond, musée des Antiques de Toulouse propose actuellement une exposition  qui invite les visiteurs à activer leurs sens et découvrir les relations entretenues par les Grecs anciens envers les dieux,

cl. Jean-François Peiré
cl. Jean-François Peiré

Nous avons eu le plaisir d’en découvrir tous les aspects grâce à cette visite excellement commentée par Paola.

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jeune fille faisant une libation cl. RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Hervé Lewandowski

 

week-end archéologique à Millau

du  29 au 31 octobre 2016

La  céramique sigillée a été au cœur de cette excursion, avec  les collections archéologiques du musée de Millau,   le site de La Graufesenque, et sur la route du retour,  l’archéosite de Montans. Nous avons eu aussi l’occasion de découvrir à d’autres aspects du patrimoine aveyronais.

photo
Sigillée : moule, vase et sceaux

Samedi après-midi :
visite des salles d’archéologie antique du musée de Millau, en compagnie de Martine Génin, archéologue, spécialiste de la poterie antique et en particulier de la sigillée de La Graufesenque, présentation de différentes pièces remarquables des réserves grâce à François Leyge, présentation des traditions megissières et gantières millarvoises.

la Graufesenque
Dimanche matin :
visite du site de La Graufesenque, haut lieu de la fabrication de céramique sigillée, distribuée dans tout l’empire romain du Ier au IIè siècles après J.C. en compagnie de François Leyge, conservateur en chef du musée de Millaufour La Graufesenque

Dimanche après-midi :
découverte du vieux Millau, du palais des rois d’Aragon et de sa tour (le fameux beffroi des Millavois) en compagnie de Françoise Galès, archéologue et animatrice du patrimoine.
Vous pouvez retrouver sur le site Millau-Patrimoine.fr, les divers articles de Françoise Galès et faire une visite virtuelle de la tour du palais et de Notre-Dame de Lespinasse

Millau-beffroi

Lundi matin
le fort villageois de Saint-Jean-d’Alcas
une occasion de découvrir un des exemples les mieux conservés de ces forts villageois, longtemps ignorés. La recherche actuelle a permis de mettre en lumière un aspect méconnu des communautés rurales de la fin du Moyen Âge.

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pour approfondir le sujet :
Gisèle Bourgeois, Formation et structure d’un village médiéval en Rouergue : Saint-Jean-D’Alcas, in Annales du Midi (etc.) T 86 n° 116 1974 pp. 1-20  télécharger cet article
Vincent Challet, Guilhem Ferrand. Villages en guerre : les communautés de défense dans le Midi pendant la guerre de Cent Ans. in archéologie du Midi Médiéval tome 25 2007 pp 111-122 ;
télécharger cet article

Lundi après-midi

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montans-inscription-sur-tesson-de-sigillee
inscription sur tesson de sigillée

et le village de Montans,
en compagnie de Jean-Marc Ferrandon, chargé des publics
visite sur mesure à la découverte de ce grand site potier qui fut entre autres, un des centres majeurs de production de la sigillée sous l’empire romain
visite du Centre de Conservation et d’études de l’Archéosite en compagnie de Jeannie Cadeilhan, archéologue

 

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vase à engobe blanche

 

Un grand merci à tous nos hôtes  pour ces moments d’échange et de partage.

infos pratiques
2 nuits  en demi-pension à l’hôtel** Jalade

déjeuners de groupe au restaurant
samedi aux trois causses à Millau
dimanche au seize à Millau

lundi au fil des saisons à Gaillac
co-voiturage avec partage des frais à l’amiable

 

Romains & Gaulois en Tarn-et-Garonne

Histoires de territoires

Exposition du 19 janvier au 31 mars 2016

Des découvertes anciennes aux résultats des nombreuses fouilles préventives et programmées des vingt dernières années, l’exposition « Gaulois & Romains en Tarn-&-Garonne : Histoires de Territoires » fait le point des connaissances sur le peuplement et l’occupation du territoire tarn-&-garonnais, du Premier Âge du Fer à la fin de l’Empire romain. Elle permet d’appréhender leur influence sur l’actuel territoire départemental. Destinée au plus large public, elle déconstruit les clichés liés à cette période.

Affiche-Gaulois

Réalisée à l’initiative de l’Espace des Augustins du Conseil Départemental de Tarn-&-Garonne, en partenariat avec la DRAC de Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon et l’association archéologies, elle offre aussi au public l’occasion de découvrir et d’admirer nombre d’objets habituellement conservés dans les réserves archéologiques du Service Régional Archéologique et de plusieurs musées de la région (Musée Saint Raymond de Toulouse, Musée Ingres et Muséum de Montauban, espace muséal d’Eysses à Villeneuve-sur-Lot).

Photographies de l’exposition par Jean-François Périé

Rue des 36 Ponts

Rue des 36 Ponts, Toulouse, 2014

Dans le cadre d’un projet de parking souterrain, cette fouille préventive a livré un très grand nombre de sépultures de l’Antiquité tardive et du Moyen Âge permettant de mieux connaître les limites du cimetière Saint-Michel de Toulouse. Elle a également favorisé des découvertes inattendues de murs de l’Antiquité tardive et des ateliers de bronziers médiévaux.

Périodes : Antiquité – Moyen Âge
Présentation : Benoît Kirschenbilder, Archéodunum

La Molère Vanesia

La Molère Vanesia, Saint-Jean-Poutge, 2012

La fouille de 2012 a permis de dégager en totalité le plan de ce relais routier antique et a privilégié l’étude du bâtiment de façade de la fin du Ier siècle, des thermes du Ve siècle et du réseau d’évacuation des eaux.

Période : Antiquité
Présentation : Fabien Colléoni, Université Rennes 2, UMR 6566 LAHM-CReAAH

La Sioutat

La Sioutat, Roquelaure, 2011

Le site de la Sioutat, surplombant Auch et daté de la fin de la période gauloise et du début de la conquête romaine, était déjà connu pour sa domus – grand bâtiment avec une cour centrale – et ses exceptionnels enduits peints de type italique découverts dans les années 1960. Les résultats de la fouille de 2011, en particulier ceux concernant la construction maçonnée la plus récente, indiquent une occupation importante de ce site en Aquitaine antique.

Période : Antiquité
Présentation : Philippe Gardes, INRAP

Domus de Cieutat

La domus de Cieutat, Eauze, 2011

Pierre Pisani, responsable d’opération, présente les résultats de la fouille programmée d’une domus, riche demeure urbaine qui a bénéficié d’extensions entre le Ier et le Ve siècles. La fouille a également favorisé la mise au jour d’un plan de rues orthogonal et du système de gestion de l’eau de la ville antique d’Elusa.

Période : Antiquité
Présentation : Pierre Pisani, INRAP

Future école d’économie

Future école d’économie, Toulouse, 2011

La fouille de cette zone charnière entre le rempart antique et le rempart médiéval de Toulouse a livré un des plus importants ensembles funéraires gallo-romains fouillés en Midi-Pyrénées : une nécropole de plus de 200 tombes des IIIe et IVe siècles, recouverte par un bâtiment monumental du Ve siècle, méconnu des sources écrites.

Périodes : Antiquité – Moyen Âge
Responsable d’opération : Jean Catalo, INRAP

La Molère Vanesia

La Molère Vanesia, Saint-Jean-Poutge, 2010

Suite à un repérage par prospections pédestre et aérienne entre Auch et Éauze, une première fouille archéologique a permis la mise au jour en 2010, de bâtiments d’une relais routier antique et de ses thermes ainsi qu’une partie de voie romaine.

Période : Antiquité
Présentation : Fabien Colléoni, UMR 5608 TRACES

Les Balquières

L’agglomération secondaire des Balquières, Rodez, 2009

Sur un site connu depuis 1874 pour ses thermes, un sondage archéologique en 2009 a permis la mise au jour d’une petite agglomération secondaire des Ier et IIe siècles de notre ère avec son sanctuaire, ses thermes publics et les vestiges d’un aqueduc.

Période : Antiquité
Responsable d’opération : Pierre Pisani, INRAP, UMR 5608 TRACES (Université de Toulouse)

La Granède

Site de La Granède, Millau, 2009

En 2006, la reprise des fouilles de ce site connu dès les années 1950 permet de mieux connaître son évolution, ponctuée d’abandons et de réoccupations, du Ier siècle avant notre ère jusqu’au XIVe siècle.

Périodes : Âge du Fer – Antiquité – Moyen Âge
Responsable d’opération : Christophe Saint-Pierre, Université Montpellier III, UMR 5140

La Sioutat

La Sioutat, Roquelaure, 2008

La fouille d’un vaste oppidum au nord d’Auch, connu pour ses enduits peints italiques découverts lors de précédentes fouilles dans les années 1960, a permis la mise au jour de bâtiments de différentes périodes, dont un des plus anciens maçonnés en Aquitaine ainsi que des pièces d’armement romain et gaulois.

Période : Antiquité
Présentation : Philippe Gardes, INRAP

Rue Sainte-Anne

Le rempart de la rue Sainte-Anne, Toulouse, 2008

Olivier Gaiffe, conservateur du patrimoine au service régional de l’archéologie de Midi-Pyrénées, présente, à la lumière des résultats des fouilles archéologiques, l’histoire de ce rempart érigé dans la première moitié du Iersiècle de notre ère.

Période : Antiquité
Responsable d’opération : Olivier Gaiffe, SRA, DRAC Midi-Pyrénées

Domus de Cieutat

La domus de Cieutat, Eauze, 2007

La fouille programmée et exhaustive de cette vaste maison gallo-romaine – située dans la ville antique d’Elusa – s’est particulièrement attachée en 2007 à comprendre la répartition des pièces d’habitat et thermales et constitue une première étude complète de domus dans le sud-ouest de la France.

Période : Antiquité
Présentation : Pierre Pisani, INRAP

Al Claus

Le site d’Al Claus, Varen, 2007

La fouille de ce site gaulois et romain, découvert lors d’une prospection pédestre, a révélé la présence d’un habitat rural classique et d’un fanum, petit temple. Les archéologues du service régional de l’archéologie de Midi-Pyrénées décrivent les structures mises au jour et présentent le mobilier découvert.

Périodes : Âge du Fer – Antiquité
Responsable d’opération : Lionel Izac-Imbert, SRA, DRAC Midi-Pyrénées