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Présentation de travaux archéologiques aidés

A l’occasion de notre assemblée générale du 16 mars, des responsables d’opérations aidées en 2023 par notre association, viendront présenter leurs travaux à 14 h 30, salle de projection de l’Ancien collège à Montauban (82).

Au programme

Julie Bachellerie
Le traitement thermique des silex au Solutréen : nouvelles données
par Julie Bachellerie, docteure associée, TRACES, SMP3C, Université Toulouse Jean Jaurès

 

Martine Joly


Nouvelles recherches sur l’occupation antique de Cadayrac
(Salles-la-Source, 12) par Martine Joly, enseignante-chercheuse, TRACES, RHAdAMANTE, Université Toulouse Jean Jaurès, UMR 5608-TRACES) et Rafaelle Algoud, doctorante Université Toulouse Jean-Jaurès, UMR 5608-TRACES

 

Indrafo Rabe
Le projet de médiation scientifique « IndianOceania »
, présentation vidéo par Indrafo Rabe, doctorante, Université Savoie-Mont Blanc

 

 

photo d’en-tête : Cadayrac, campagne 2019, vue du mur de l’angle sud-ouest de la galerie du temple © Martine Joly.

 

 

 

 

Le sauvetage   archéologique   de  la  place  de  la  Cathédrale     à Montauban

À l’issue de notre assemblée générale, vers 16 h 15,
cette conférence nous sera proposée par Françoise Echasseriaud, responsable de cette opération en 1983-84.

A l’annonce de la réalisation d’un parking souterrain, les archéologues amateurs locaux et  la Circonscription Régionale des Antiquités Historiques informent la municipalité du potentiel archéologique de ce lieu. En effet, si la place existe depuis la construction de la cathédrale à la fin du XVIIe siècle et a subi de nombreux remaniements (notamment un nivellement au XIXe s. et une grande tranchée anti-aérienne lors de la seconde Guerre Mondiale), les textes et témoignages anciens établissent clairement la présence d’un îlot urbain dès le XIIIe s. puis d’un couvent de Clarisses[1] ruiné pendant les Guerres de religion. La nécessité d’un sauvetage urgent est admise par tous mais il devra s’effectuer en suivant les travaux sans les retarder, avec peu de moyens de terrain et aucun pour les études post-fouilles, contrairement à ce qui se fera ensuite avec l’avènement de l’archéologie préventive.

Ce sauvetage a constitué jusqu’aux toutes récentes fouilles préventives de la Place Nationale la plus grande opération archéologique menée au cœur de la ville de Montauban et la première fouille urbaine de la région Midi-Pyrénées.

[1] D’où le nom de « Place des Monges »