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Voyage d’automne en Puisaye

 du 21 au 25 octobre 2024

Richesses minérales de la Puisaye, sources de son patrimoine

La Puisaye est un des pays bourguignons, à cheval sur trois départements. Elle s’étend entre les vallées de l’Yonne et de la Loire au niveau d’Auxerre et de Cosne-Cours-sur-Loire sans toutefois les atteindre. Ses collines sont couvertes de forêts et de bocage et leur sous-sol renferme de nombreuses richesses minérales qui ont profondément marqué son histoire et son patrimoine jusqu’à aujourd’hui.
C’est aussi le pays natal et d’enfance heureuse de Colette dont elle fit un thème récurrent de son œuvre littéraire.

Lundi 21
trajet Montauban—Cosne-Cours-sur-Loire

Cosne-Cours-sur-Loire

Nous avons logé pour la semaine, à Cosne-Cours-sur-Loire.

Nous avons visité chaque jour une des plus remarquables églises peintes en fonction de leur proximité géographique avec les autres lieux visités et non du thème ou de la chronologie.

Mardi 22— le minerai de fer
En Puisaye, ce minerai sous différentes formes (blocs d’hématite rouge, nodules de limonite et grès ferrugineux) est  en grande quantité et facile d’accès. C’est donc dès l’époque gauloise puis principalement à l’époque romaine qu’il fut exploité dans des bas-fourneaux. Les principaux vestiges en sont des buttes de scories et autres résidus dénommées ferrier. On en dénombrait plus de 2 500 en Puisaye en 2013.

Le Ferrier antique de la Garenne à Tannerre-en-Puisaye

ferrier Tannerre-en-Puisaye

asso le ferrier de Tannerre-en-PuisayeIci, le terme ferrier désigne un ensemble de ferriers de 30 hectares, recouverts par la forêt qui a repris ses droits après l’abandon de l’exploitation des scories pour la construction des routes et pour approvisionner la sidérurgie lorraine aux XIXe et XXe siècles.
C’est un des deux plus grands de France avec celui des Martys dans la Montagne Noire. Il est classé Monument Historique. Une visite sympathique et instructive en compagnie du président, François Girard et de la secrétaire, Annick Rapin  de l’association qui le fait vivre .

L’église St-Roch de Louesme
Sur la route de La-Ferté-Loupière, visite de cette église typiquement  poyaudine (relative à la Puisaye) construite au début du XIIIe s. et reprise au XVIe où subsiste des peintures murales dont le martyr de Saint Blaise.

martyr de St Blaise Louesme
le martyr de St Blaise, église St-Roch de Louesme à Champignelle (89)

L’église St-Germain de La-Ferté-Loupière
La Ferté-Loupière fut un village déserté et c’est au moment de sa reconstruction et de son repeuplement à la fin du XVe siècle que le seigneur local commanda les peintures de l’église. Parmi elles, une des rares danses macabres conservées en France et même en Europe. En effet ce genre se répend après la Grande Peste du XIVe s. mais l’église catholique dans les siècles suivants ne va guère l’apprécier et en détruire une grande quantité. Outre sa rareté, elle est exceptionnelle par ses dimensions (25 m) et son état de conservation.

Intérieur de l'église St-Germain : aperçu de la danse macabre (cl.Alexandra Laurent)
Intérieur de l’église St-Germain : aperçu de la danse macabre (cl.Alexandra Laurent)

Tout aussi exceptionnelle, sa présentation  par Didier Doré de l’Association des Guides de l’Yonne en Bourgogne (AGY) auquel nous adressons un grand merci : cette visite restera un des grands moments de nos voyages et excursions.

Mercredi 23 — ocres & argile potière

C’est la présence d’une argile aux qualités bien particulières qui a permis le développement de l’artisanat potier et la renommée des grès de la Puisaye.
Dynastie potière (12 générations, 52 potiers de la même lignée) dont les origines remontent à 1595, les Cagnat devenus Solano ont su conserver et transmettre les gestes et secrets de leur savoir-faire tout en restant innovants et dynamiques. Leur entreprise est toujours sur le même site depuis le XVIIIe siècle mais a diversifié ses activités avec l’exploitation et la commercialisation des ocres préparés à l’ancienne et des argiles potières. Elle est labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant.

La carrière des Beaux Arts à St-Amand-en-Puisaye
Dernière carrière d’ocre de Puisaye, et une des rares restant en France, on y extrait l’ocre jaune, l’hématite, l’argile « ordinaire » et la terre de Myenne (argile potière pour les grès).

carrière des Beaux Arts

Petit coup d’œil, avant le déjeuner, à l’église Ste-Marie à St-Amand-en-Puisaye. Fondée au tournant des XIIe et XIIIe siècles, mais en grande partie détruite puis incendiée à 2 reprises, elle fut rebâtie au XVIe siècle, époque vraisemblable du décor mural de sa chapelle de la Vierge, peinture murale traditionnelle créée par des artistes locaux, complétée par un artiste de la cour utilisant la peinture à l’huile.

La poterie de la Bâtisse à Moutier-en-Puisaye
Fondée au XVIIIe siècle son vieil atelier a été conservé et est toujours en fonctionnement avec le travail des potières de l’association La Bâtisse : le pétrissage de la terre, le tournage, l’émaillage à la louche, l’enfournement et le défournement des pièces transformées par le feu. Chargé d’histoire et témoin d’un savoir-faire ancestral, ce lieu regorge de souvenirs d’époque et d’outils qui ont jalonné les différentes générations de potiers dont le remarquable four couché du XVIIIe siècle.

La poterie de la Batisse : four couché du XVIIIe s. (cl. D. Salem)
La poterie de la Batisse : four couché du XVIIIe s. classé MH (cl. D. Salem)

En relation avec la visite du matin et celles des églises peintes, nous avons mis la main à la pâte et passé un bon moment avec l’initiation à la peinture à l’ocre sur carreau céramique.

L’église St-Pierre de Moutier-en-Puisaye

L'église St-Germain à Moutiers-en-Puisaye : peintures du XIIe & XIIIe s.
L’église St-Germain à Moutiers-en-Puisaye : peintures du XIIe & XIIIe s.

C’est une des toutes premières églises à avoir été ornée par les peintres itinérants qui ont œuvré pendant trois siècles en Puisaye à la demande des seigneurs locaux en utilisant les ocres du cru.
Elle présente un des plus grands ensembles de Bourgogne avec une vie du Christ de la fin du XIIe s. et pour la fin du XIIIe, une procession, la Genèse, la vie de Saint Jean-Baptiste et le déluge. Des peintures ultérieures (jusqu’au XVIIe s.) ornent le chœur et les chapelles latérales.

A quelques pas de là, sur le site du prieuré, belle surprise, une opération d’archéologie sédimentaire et du bâti se déroulait. Nous avons eu la grande chance que sa responsable, Olivia Puel (maîtresse de conférence en archéologie médiévale à l’Université de Bourgogne) nous fasse visiter ce site et nous présente les premiers résultats et toutes les perspectives qu’il présente. Une rencontre passionnante. Merci à elle.

Jeudi 24 — le grès ferrugineux, matériau de construction

Avant d’aller à Guédelon, nous avons terminé notre découverte des peintures murales des églises de Puisaye à St-Fargeau, avec celles du XVIe siècle de la chapelle Sainte-Anne . Ici ce sont l’œuvre de peintres de cour dont la palette de couleur se diversifie avec le bleu et le vert grâce à des pigments venus d’ailleurs. En ce début de Renaissance, ce sont également de nouvelles techniques picturales qui sont utilisées.

Chapelle Ste-Anne à St-Fargeau : l'entrée du Christ dans Jérusalem
Chapelle Ste-Anne à St-Fargeau : l’entrée du Christ dans Jérusalem

Le chantier médiéval de Guédelon
Au cœur de la forêt et sur l’emplacement d’une ancienne carrière de grès ferriguneux, il nous a fallu une bonne partie de la journée pour faire le tour de Guédelon. Ce projet un peu fou de bâtir un château-fort philippien (type de château standardisé par Philippe Auguste), a débuté en 1996 (en 1228 selon le cadre historique choisi pour cette opération) et a permis de recréer in situ les procédés de construction et l’organisation d’un chantier de construction à l’époque de Louis IX.

Guédelon

C’est une véritable aventure d’archéologie expérimentale que les chroniqueurs postés au château et au moulin ainsi que les « œuvriers » et « œuvrières » des différents corps de métier nous ont brillamment fait partager.

 

Le moulin de l'étang à Guédelon
Le moulin de l’étang à Guédelon

Vendredi 25 — Argentomagus

Sur le chemin du retour, notre dernière visite a été consacrée au site et musée d’Argentomagus, sur le plateau qui domine Argenton-sur-Creuse.

La fontaine d'Argentomagus
La fontaine d’Argentomagus

Nous sommes toutefois restés dans notre thématique puisque sa richesse tant gauloise que romaine tient — outre les activités de son riche terroir rural, — à  l’exploitation des forêts, des carrières de pierre, d’argile,  du minerai de fer  ainsi qu’à une importante activité métallurgique qui fit d’Argentomagus au début du IVe siècle une fabrica armorum omnium (manufacture d’armes de toutes natures), l’une des neuf fabriques officielles recensées en Gaule romaine.
Ajoutons à celà une situation à la croisée de 8 voies (dont certaines préromaines) en étoile et que son nom Argantomagos en gaulois puis Argentomagus en latin devenu notre Argenton signifie selon toute vraisemblance plaine-marché de l’or.

Trajet de retour vers Montauban.


logos voyagiste et car

Voyagiste et autocariste
Trajets en petit car de tourisme


Hébergement en demi-pension du lundi soir au vendredi matin

L'hôtel de la Gare
L’hôtel de la Gare

Les restaurants pour les déjeuners

lundi  Bessines-sur-Gartempe (87) Le Bellevue
mardi  Tannerre-en-Puisaye (89)  Au Coup d’Frein
mercredi  St-Amand-en-Puisaye (89)  Au Grès des Envies
jeudi  Guédelon (89) La Halle
vendredi  St-Marcel (36)  Les Mersans

 

 

Voyage en Corse du Sud

du 7 au 12 octobre 2019

lundi 7 octobre

La punta de Campumoru : visite de la tour génoise et de son exposition sur l’histoire des tours génoises et des incursions barbaresques. Ensuite, petite balade sur le sentier littoral autour du promontoire.Campumoruinstallation à 

mardi 8
le site de Basi (Serra-di-Ferro) en cours de fouilles.

Basi2018Thomas PerrinThomas Perrin qui en a repris l’étude, nous présentera ce site, le plus vieux  de  Corse. Son intérêt est majeur  pour la connaissance du peuplement de l’île comme de celle de la néolithisation de la Méditerranée occidentale.
Sa situation est aussi exceptionnelle comme en atteste la photo en tête d’article.

Filitosa, célèbre surtout pour ses statues-menhirs, est un haut lieu de la préhistoire corse  et a été occupé durant tout le Néolithique et la Protohistoire.

Joseph CesariIl est constitué entre autres, de plusieurs complexes monumentaux ainsi que d’une enceinte cyclopéenne. Le matériel issu des fouilles est présenté dans le musée de site inauguré en 2016. C’est Joseph Cesari, conservateur général honoraire du patrimoine qui nous  fera découvrir dans tous ses aspects.
Sur la route du retour, il nous mènera  au casteddu di Cuntorba, site fortifié de l’Âge du Bronze.

Dîner en compagnie de Laurent Sévègnes, conservateur régional de l’archéologie de Corse qui nous présentera ensuite l’actualité archéologique de l’Île de Beauté.

mercredi 9
Laurence Pinetjournée à Sartène en compagnie de Laurence Pinet, conservatrice du
qu’elle  nous fera visiter le matin.

I Stantari
alignements d’I Stantari

Elle nous accompagnera l’après-midi sur les sites mégalithiques du Pianu de Cauria .
dolmen de  Fontanaccia
— alignements de Renaghju et d’I Stantari

Nous prendrons aussi un moment dans la journée, pour flâner à la découverte de Sartène, la plus corse des villes corses.sartene

Janine de Lanfranchijeudi 10
Cap sur l’Alta Rocca pour la visite en compagnie de sa conservatrice, Janine de Lanfranchi, du musée de l’Alta Rocca à Lévie , dont les collections exposées illustrent l’histoire et la vie quotidienne des populations de l’Alta Rocca depuis le VIIIe millénaire avant notre ère jusqu’au Moyen Âge.
musée alta rocca

Chantal de PerettiGrande balade ensuite, au cœur d’une splendide forêt méditerranéenne à la découverte des sites du Pianu de Levie  avec Chantal de Peretti

Cucuruzzu est un casteddu [village fortifié] de l’Age du Bronze.
Cucuruzzu

Le casteddu de Capula lui, est médiéval, siège de la seigneurerie des Biancolacci.   Capula

vendredi 11
la villa romaine de  Piantarella

Piantarellaest en activité du Ir au IIIe siècle après. J.-C. et interprétée comme une villa maritime, depuis les récentes fouilles dirigées par Gaël Brkojewitsch qui nous présentera ce site antique de premier ordre. Vu son implantation de plus de 3 000 m2 à l’extrème sud de l’île, ce domaine devait avoir une importance dans le contrôle des Bouches de Bonifacio, dans l’exploitation des carrières de granit et dans la commercialisation de ce materiau fort apprécié dans l’Empire romain. Nous aurons la chance inespérée de la visiter pendant la campagne annuelle de fouilles.

Bonifacio, la cité des falaises
déjeuner & flânerie dans la  haute ville
promenade en mer à la découverte des falaises, grottes marines et calanques

Bonifacio

samedi 12
retour

Nous avons été agréablement accueillis par
l’hôtel ARCU di SOLE (Propriano—Olmetto)
le restaurant U Scontru (Serra-di-Ferro)
la brasserie Piazza Porta (Sartène)
le restaurant A funtanedda livia (Levie)
le Café de la Poste (Bonifacio)

Voyagiste
artabal

L’oppidum d’Ensérune

Excursion du dimanche 15 septembre 2019

Dominant la plaine languedocienne, cet oppidum est un des plus célèbres  du Midi de la France, connu depuis le milieu du XIXe siècle. Les fouilles menées jusque dans les années soixante, ont permis de mettre à jour, sur le sommet de la colline, une vaste agglomération aux ruines bien conservées et un très riche matériel archéologique présenté dans le musée du site.Ensérune CMM

Ce qui est frappant ici, c’est, comme l’écrit Philippe Boissinot qui a repris depuis 2017, l’étude de ce site majeur avec les techniques et les problématiques de notre XXIe siècle,
la coexistence de constructions et d’objets qui se réfèrent à différentes civilisations, àla fois dans le temps et dans l’espace. On y voit en effet des vestiges qui relèvent des mondes grec, celte, ibère et romain. Enserune constitue un de ces melting- pots qui traduit, non pas l’univers froid des identités culturelles repliées sur elles-mêmes, mais celui d’espaces et de populations connectés dans ce monde dejà globalisé de la Méditerranée antique. Cela se traduit, non seulement par un arrivage de produits très variés, mais aussi par un syncrétisme culturel, donc des innovations qui soulignent le dynamisme de cette région et de cette agglomération en particulier – une « leçon » pour nous aujourd’hui.

Philippe Boissinot nous a accueilli sur son chantier de fouilles, sur les pentes de l’oppidum où ses campagnes de prospection ont permis de démontrer que ce site s’étendait tout autour du promontoire et formait une agglomération qui a fluctué avec le temps jusqu’à occuper plus de 30 hectares.Ensérune3Intéressante visite du site « classique » et le musée de l’oppidum, dernière occasion de le voir dans son état actuel, avant sa fermeture pour le grand chantier de réaménagement qu’il va connaître.
Outre l’exceptionnelle richesse archéologique, ce site est également remarquable par son panorama  : les Cévennes au nord, les Pyrénées au sud et la plaine languedocienne qui s’étale à l’est jusqu’au littoral méditerranéen.
C’est aussi le meilleur point d’observation de l’étang de Montady dont le réseau principal de drainage a été réalisé au XIIIe siècle assainissant et rendant cultivables 425 hectares de marais.

déjeuner au restaurant le O'33
à Nissan-lès-Ensérune
Image à la une : Jochen Jahnke 

 

 

 

 

 

 

Toulouse en Narbonnaise

excursion du dimanche 25 novembre 2018

Cette journée, conçue avec l’équipe du Musée Saint-Raymond, MSR logoque nous remercions chaleureusement, nous a permis une double approche, muséographique et de terrain des origines de Toulouse et de sa région.

Claudine Jacquet nous a présenté la nouvelle scénographie du second étage du musée dédié à Tolosa.

nouvelle scénographie due à Emilie Cazin
nouvelle scénographie due à Emilie Cazin

D’abord agglomération de sites majeurs constituant la capitale préromaine des Tolosates, Tolosa devient une des plus grandes  villes de l’Occident romain et veille sur la romanité à l’extrême Occident de la province de Narbonnaise. Les données de l’archéologie préventive de ces trente dernières années  ont considérablement enrichi nos connaissances tout en posant de nouvelles questions.

Mathieu Scapin nous a conduit dans le quartier d’Ancely-Purpan où deux monuments attestent de l’existence d’une agglomération secondaire ou d’un sanctuaire rural aux portes de Tolosa :

un amphithéâtre aux techniques de construction bien particulières, visite passionnante malgré des conditions météo quelque peu pluvieuses et venteuses

les arènes romaines © MSR
les arènes romaines
© MSR

une piscine de thermes (natatio), conservée dans les caves de la cité d’Ancely et qui a ébahi tous les participants.

la piscine des thermes d'Ancely © J.-F. Peiré
la piscine des thermes d’Ancely
© J.-F. Peiré

 

déjeuner au Patio de la Table Ronde
Image à la Une 
http://gaia.merveille.free.fr/antique/europe/gaulerom.html

Démonstration de métallurgie protohistorique

Démonstration de métallurgie protohistorique, Cugnaux, 2011

Olivier Gaiffe et Christian Servelle, archéologues au service régional de l’archéologie de Midi-Pyrénées, présentent les expérimentations qui ont accompagné l’exposition L’Âge d’or du Bronze à Cugnaux, notamment la taille d’une pirogue en chêne et la fabrication d’une hache en bronze avec les outils et techniques de l’Âge du Bronze.

Périodes : Protohistoire – XXIe siècle
Présentation : Olivier Gaiffe, SRA, DRAC Midi-Pyrénées

ZAC Niel

ZAC Niel, Toulouse, 2010

Cette fouille de grande ampleur s’est déroulée entre 2009 et 2001 sur le site de Saint-Roch dans le sud de la commune de Toulouse. Si l’occupation gauloise du site était déjà connue, cette fouille a permis de mieux connaître l’organisation et l’activité économique de cette agglomération gauloise du IIe et du début du Ier siècle av. J.-C.

Période : Protohistoire
Responsable d’opération : Peter Jud, Archéodunum