Voyage d’automne du 23 au 27 octobre 2023
(dates à confirmer)
La Puisaye est un des pays de Bourgogne qui s’étend entre les vallées de l’Yonne et de la Loire au niveau d’Auxerre et de Cosne/Loire sans toutefois les atteindre.
Ses collines sont couvertes de forêts et de bocage et leur sous-sol renferme de nombreuses richesses minérales qui ont profondément marqué son histoire et son patrimoine jusqu’à aujourd’hui.
C’est aussi le pays natal et d’enfance heureuse de Colette dont elle fit un thème récurrent de son œuvre littéraire.
Les minerais de fer
Les ocres
Le grès de construction
L’argile potière
La pierre de taille de Forterre
A l’occasion de notre assemblée générale du 11 mars, des responsables d’opérations aidées en 2022 par notre association, viendront présenter leurs travaux à 14 h 30, salle de projection de l’Ancien collège à Montauban (82).
Guilhem Constans & Émilie Garcia-Tarac
(TRACES, université Toulouse Jean-Jaurès) La grotte des jonquilles (46), un nouveau jalon du 2d mésolithique
Christelle Ehrhardt (Ausonius, université Bordeaux-Montaigne) L’ensemble funéraire de Neujon à Monségur (33), nouveaux éléments sur une occupation tardo-antique et médiévale
Antoine Laurent (TRACES, université Toulouse Jean-Jaurès) L’analyse de l’art en 3D:
de la grotte Chauvet aux statues-menhirs, le projet Archæoroom
Plus grande chénaie de la France méridionale et 3e plus riche forêt européenne en insectes avec ses 2 400 espèces, la Grésigne conserve également de nombreux vestiges des occupations humaines en particulier médiévales.
St-Clément : la motte et son environnement à la lumière des dernières et innovantes recherches archéologiques
les fours de verriers du Pech de l’Aigle
le mur de « Froidour » ou mur du Roy
la réserve biologique de Montoulieu ou lorsqu’on laisse vivre la forêt sans les Hommes.
en compagnie de
Nicolas Poirier, archéologue médiéviste
(TRACES—UMR 5608-CNRS, )
Bernard Alet,
géographe de l’environnement
(GEODE—UMR 5602-CNRS)
Christophe Mendygral,
président du Centre Archéologique des Pays Albigeois (CAPA)
sympathique déjeuner au restaurantla Terrasse à Penne
Nous nous intéresserons principalement au cœur historique de Marseille, autour du Vieux Port, de la réplique de la grotte Cosquer aux différents musées et sites qui témoignent de la très haute antiquité de cette grande cité méditerranéenne. Sa richesse culturelle et patrimoniale est telle qu’il a fallu nécessairement faire des choix .
lundi 24 Étape sur la route, aux Baux-de-Provence pour une visite guidée du château, spectaculaire forteresse médiévale des seigneurs des Baux.
mardi 25
Une visite guidée du musée d’histoire de Marseille en compagnie de Sophie Ledrole nous permettra de nous initier aux 26 siècles d’histoire de cette ville qui est la plus ancienne fondée sur notre territoire .
Nous rejoindrons ensuite, la villa Méditerranée, site de la restitution de la grotte Cosquer qu’il est inutile de présenter.
mercredi 26
La Vieille Charité, remarquable ouvrage de l’architecte du roi Pierre Puget, originaire du quartier, fut construite au XVIIe siècle pour « accueillir les gueux ».C’est maintenant un centre multi-culturel qui accueille entre autres, le musée d’archéologie méditerranéenne. Nous visiterons son département égyptien, le deuxième plus important après celui du Louvre en compagnie d’Annabelle Ibghi mais nous nous intéresserons également aux autres collections provenant du pourtour méditerrannéen : Cyclades, Chypre, Grèce, Grande Grèce, Étrurie et Rome.
Le musée des docks romains consacré au commerce maritime antique est implanté au cœur d’un site archéologique exceptionnel : celui d’un vaste entrepôt portuaire d’époque romaine où le vin était stocké dans d’immenses jarres. Visite en compagnie de Sophie Ledrole complétée par l’évocation des découvertes archéologiques antiques sur le parcours pour rejoindre le site archéologique de la Bourse – Port antique où nous terminerons l’après midi.
jeudi 27
Dominant la rive sud du Vieux Port, l’abbaye St-Victor a été fondée sur l’emplacement des carrières qui ont fourni les pierres pour la construction du port antique, et celle de la très importante nécropole où fût enterré Victor, saint et martyr, saint patron de Marseille et dont le pélerinage a toujours lieu chaque année, le jour de la Chandeleur.
Les « cryptes » actuelles sont en fait les restes de la basilique paléochrétienne du Ve sur lesquels, fûrent construite l’église haute et l’abbaye aux XIIe et XIIIe siècles avant que le pape Urbain V ne la fasse fortifier au XIVe siècle, pour l’intégrer au système de défense de la ville. La nécropole en fait un haut-lieu de l’art paléochrétien.
Visite en compagnie d’Annabelle Ibghi des Amis de Saint-Victor.
Traversée (si les conditions météo le permettent) vers l’île d’If pour déjeuner puis visiter le fameux château d’If, forteresse bâtie sur les ordres de François Ir et prison ô combien célèbre dans l’Histoire et la littérature.
vendredi 28 Sur la route du retour, visite guidée de Glanum, cité gauloise qui connut son apogée au IIe siècle avant notre ère, installée dans les Alpilles à un carrefour de grandes voies de communication qui l’ont baignée d’influences grecques puis romaines.
cl. site de Glanum
Autour du Vieux Port de Marseille, localisation des visites
Cliquez sur la photo pour l’agrandir.
Voyagiste et trajets en autocar 38 places Grand Tourisme
Hébergement en demi-pension du lundi soir au vendredi matin
le matin
Ambialet, cité de roc & d’eau
à la découverte de l’histoire de ce « Castelas » médiéval, site unique et insolite, lové dans un cingle du Tarn : son barrage, ses cases-encoches, son prieuré, sa chapelle romane et son église Saint-Gilles (XIesiècle),
un excellent moment de découverte et d’échanges en compagnie de Linda Ferré de l’AGIT.
l’après-midi
Historienne et archéologue, Sylvie Campech nous a reçu pour un atelier en sonjardin des saveurs de l’Histoire, niché auprès d’un ruisseau, à Villeneuve-sur-Tarn, havre de tranquillité et de fraicheur en cet été si chaud et sec .
Elle nous a fait découvrir des livres de cuisine et des savoir-faire ainsi que des saveurs épicées et aromatiques depuis l’Antiquité au début de XXe siècle ; visiter son jardin aromatique ; déguster les divers produits confectionnés par ses soins.
Vous pouvez faire sa connaissance et celle de ses activités en cliquant sur le logo des Causeries Culinaires.
L’exposition temporaire du
nous invite ainsi à la rencontre du dieu romain Mithra : Mithra a en effet fait l’objet d’un culte très surprenant dans l’Empire romain entre le Ier et le Ve siècle. Méconnu du grand public, il interpelle les spécialistes depuis plus d’un siècle. Mais depuis quelques décennies, l’archéologie et le réexamen des sources anciennes ont permis de démonter certaines idées reçues. L’exposition permet de remonter aux origines orientales de Mithra, de pénétrer au cœur des sanctuaires qui lui étaient consacrés, de faire connaissance avec ses adeptes et de s’interroger sur les conditions de la disparation du culte. Fidèle à lui-même, le musée Saint-Raymond s’est aussi attaché à faire le lien avec la culture pop .
Tout au long du parcours, le visiteur découvre de nombreux objets et sculptures venant de toute l’Europe, dont les magnifiques sculptures de Sidon, exceptionnellement prêtées par le musée du Louvre ou l’impressionnant groupe sculpté de Nida venu du musée de Francfort. Certaines sculptures n’ont jamais été exposées en France et les récentes recherches sont illustrées par des objets issus des fouilles de 2010 à Angers.
Un grand merci à son co-commissaire, Pascal Capus, pour cette très belle exposition et ses passionnantes explications.
À Caniac-du-Causse, durant sa campagne de fouilles, Guilhem Constans, responsable de l’opération nous a accueilli sur le site de la grotte des jonquilles. Ce site mésolithique récemment trouvé vient s’ajouter aux nombreux sites connus et étudiés en Haut Quercy qui témoignent que cette région ne fut pas seulement avec ses grottes ornées et sites, un haut-lieu du Paléolithique supérieur. Elle fut tout aussi importante pour la période suivante allant de la transition entre les sociétés de chasseurs-cueilleurs du Paléolithique supérieur et celles des paysans du Néolithique jusqu’à l’Age du Bronze.
Une visite tout à fait passionnante.
Nous avons du, à cause de la pluie, renoncer à la randonnée à la découverte des fonds de la Braunhie, espace naturel protégé dont le patrimoine vernaculaire est tout aussi intéressant que la forêt ancienne qui constitue l’essentiel de son patrimoine naturel.
Nous l’avons remplacée par la visite des églises de St-Julien de Lunegarde et Ste-Marie-Madeleine de Soulomès à l’histoire intéressante et aux très belles peintures murale du début du XVIe s.
Visite (prévue) de la crypte du début du XIIe siècle de l’église St-Martin de Caniac-du-Causse. Son architecture est exceptionnelle et elle renferme les reliques de Saint-Namphaise, officier et compagnon de Charlemagne devenu ermite, réputées guérir le « mal caduc » (l’épilepsie).
cl. CD46 patrimoine
Vénéré depuis le IXe siècle sur le causse de Gramat, on lui attribue depuis toujours les bassins creusés à la surface du causse pour abreuver les troupeaux, habituellement appelés lavognes , ici ce sont les lacs de St-Namphaise.
Un des lacs de St-Namphaise de la forêt de la Braunhie cl. parc naturel des Causses du Quercy
Plus de détails sur Saint-Namphaise et son impact sur ce territoire dans la très intéressante étude de Pierre Dalon.
Cette année 2022 est celle du centenaire de la découverte des peintures préhistoriques de la grotte du Pech Merle (Cabrerets, Lot) et aussi celle où son musée fait entièrement peau neuve et présente outre la Préhistoire du Quercy de Néandertal aux Gaulois, deux fac-simile de panneaux inaccessibles aux visiteurs de la grotte.
Le fac-simile de la « cage au lion » (Gilles Tosello)
Bertrand Defois, directeur du développement culturel et touristique du centre de préhistoire du Pech Merle nous a fait l’amitié et le plaisir de nous guider dans la grotte et de nous présenter le musée dans ses nouveaux atours. Un excellent moment dont nous le remercions.
Panneau des chevaux ponctués cl. Centre de préhistoire du Pech Merle
Nous avons également visionner le film « la grotte du Pech Merle » qui retrace l’étude scientifique des œuvres de la grotte, décrit les principales œuvres et les conditions de leur réalisation.
Réalisateur : Jean Pierre Baux,
Conseiller scientifique : Michel Lorblanchet (2016).
Dominant l’Agout, se dresse à St-Sulpice-la-Pointe, le site médiéval du Castella. Sur la « motte castrale », on peut encore voir les ruines du château fondé vers 1240 par le puissant Sicard Alaman.
Mais ce qu’elle cache est plus exceptionnel, par sa taille et par son état de conservation qui en permet la visite touristique : un souterrain aménagé. Valérie Yerlès et ses collèges de l’Office du Tourisme Tarn-Agout nous ont fait partager leur passion pour ce site, malheureusement encore peu étudié.
À l’issue de notre assemblée générale, vers 16 h 15,
cette conférence nous sera proposée par Françoise Echasseriaud, responsable de cette opération en 1983-84.
A l’annonce de la réalisation d’un parking souterrain, les archéologues amateurs locaux et la Circonscription Régionale des Antiquités Historiques informent la municipalité du potentiel archéologique de ce lieu. En effet, si la place existe depuis la construction de la cathédrale à la fin du XVIIe siècle et a subi de nombreux remaniements (notamment un nivellement au XIXe s. et une grande tranchée anti-aérienne lors de la seconde Guerre Mondiale), les textes et témoignages anciens établissent clairement la présence d’un îlot urbain dès le XIIIe s. puis d’un couvent de Clarisses[1] ruiné pendant les Guerres de religion. La nécessité d’un sauvetage urgent est admise par tous mais il devra s’effectuer en suivant les travaux sans les retarder, avec peu de moyens de terrain et aucun pour les études post-fouilles, contrairement à ce qui se fera ensuite avec l’avènement de l’archéologie préventive.
Ce sauvetage a constitué jusqu’aux toutes récentes fouilles préventives de la Place Nationale la plus grande opération archéologique menée au cœur de la ville de Montauban et la première fouille urbaine de la région Midi-Pyrénées.
Nous avons demandé au CIAP de nous concocter une visite sur des composantes fondamentales mais quasi-invisibles du patrimoine et de l’histoire de Montauban : les remparts disparus de la ville et les vestiges médiévaux du Palais des Évêques devenu aujourd’hui le Musée Ingres Bourdelle.
La promenade des remparts disparus,
Montauban du Moyen Age à nos jours Après la reddition de la ville en 1629 devant les troupes catholiques royales, Richelieu a ordonné le démantèlement de l’enceinte de la cité rebelle protestante. Nous [le CIAP] vous proposons de suivre le guide sur le tracé des anciennes fortifications de Montauban, aujourd’hui disparues. A la jonction de la ville ancienne et de la ville moderne, découvrez comment Montauban a su reconvertir ces vastes espaces libérés aux 17e et 18e siècles.
Les vestiges médiévaux du MIB Nous [le CIAP] vous invitons à pénétrer dans des espaces généralement fermés au public. Les entrailles du musée contiennent bien des surprises… et des légendes. Une arche enterrée du pont Vieux ? Un souterrain passant sous le Tarn ? Des prisons au détour d’un escalier?… Durant quelques minutes, transformez-vous en archéologue du bâti et venez démêler le vrai du faux en notre compagnie .
Sous l’égide de la Société d’Études du Lot, l’association Art & patrimoine de Lacapelle-Marival, propose l’exposition QUERCY SOUS TERRE ainsi que 3 conférences sur la préhistoire.
Les circonstances ont fait que notre sortie ne nous a permis que d’assister à la très intéressante conférence Sur la signification des grottes ornées en Quercy de Michel Lorblanchet, directeur de recherche honoraire au CNRS, spécialiste de l’art paléolithique et en particulier de celui du Quercy.
du 25 au 29 octobre 2021
Au cœur du Poitou, les vallées de la Vienne, la Gartempe et l’Anglin offrent un patrimoine d’une grande richesse et d’une belle diversité.
Que de découvertes et de rencontres en perspective !
lundi 25 octobre La cité médiévale de Chauvigny (cf. haut de page la photo de Luca Aless)
Seigneurerie des évêques de Poitiers, implantée depuis le XIe siècle sur l’éperon rocheux délimité par la Vienne et la vallée du Talbat, d’où elle contrôle deux très importants axes de circulation , c’est un ensemble unique qui regroupe pas moins de cinq châteaux et une collégiale. La collégiale Saint-Pierre est un joyau de l’art roman en particulier grâce aux exceptionnels chapitaux des colonnes du chœur dont on connait, chose rare, l’auteur (Gofridus me fecit = Geoffroy m’a fait).
Le chapiteau signé du choeur de la collégiale Saint-Pierre
Nous aurons le plaisir de découvrir cet ensemble en compagnie de Marie-Claude Chaboisseau, guide-conférencière du service patrimoine et musées de Chauvigny avec qui nous visiterons également le musée d’archéologie et des traditions populaires.
mardi 26
Civaux
15 km en amont de Chauvigny, Civaux possède un exceptionnel ensemble des débuts du christianisme : sanctuaire antique, baptistère et nécropole mérovingienne qui justifient pleinement s’il le fallait, l’existence du musée archéologique dont est responsable Hélène Crouzat
la nécropole mérovingienne de Civaux
Elle sera notre guide durant toute cette matinée pendant laquelle nous visiterons également l’église Saint-Gervais Saint-Protais, une des plus anciennes de France puisque son chevet a été bâti à l’époque mérovingienne sur les bases d’un édifice chrétien plus ancien. Ses remarquables chapitaux remontent au tout début du XIIe s.
l’église mérovingienne et romane de CIvaux
Au programme également, la toute nouvelle exposition temporaire du musée.
Lussac-les-châteaux
Cette commune possède un très riche patrimoine dont la grotte magdalénienne de La Marche, célèbre pour les milliers de plaquettes gravées qu’elle a livrés et sur certaines desquelles sont représentées des figurations humaines .
puis balade jusqu’aux grottes de la Marche et des Fadets.
la grotte des Fadets
mercredi 27 Angles-sur-l’Anglin
Ce petit village est labellisé « plus beaux villages de France » et il ne sera pas sans évoquer aux tarn-et-garonnais, ceux de Bruniquel ou de Penne, par la richesse de son patrimoine préhistorique et médiéval. C’est également là qu’est né au XIXe siècle, un artisanat très particulier, la broderie à jours d’Angles.
Il nécessite des conditions de conservation très strictes, raison pour laquelle, tout comme pour les grottes de Lascaux ou Chauvet, il a été réalisé un centre d’interprétation avec une réplique de la frise originale. C’est donc ce dernier que nous visiterons (visite guidée).
La forteresse
Bâtie au XIe siècle, ses ruines majestueuses se dressent encore fièrement sur son promontoire 40 m au-dessus de l’Anglin. (visite guidée)
forteresse et village d’Angles-sur-l’Anglin
Pour finir, Michel Rideau, archiviste-documentaliste et guide de l’association les Amis d’Angles-sur-l’Anglin, nous mènera à la découverte du village dans ses moindres recoins.
jeudi 28 Le Gué-de-Sciaux et son sanctuaire à Antigny
Cette agglomération secondaire de la cité des Pictons est implantée sur la voie reliant Poitiers à Bourges, de part et d’autre du gué qui lui permet de franchir la Gartempe. Trente ans de recherches archéologiques ont permis d’étudier en particulier un sanctuaire picton, de sa fondation à son abandon.
L’église Notre-Dame d’Antigny
La vallée de la Gartempe est surnommée « la vallée des fresques » en raison des nombreuses églises qui ont conservé leurs peintures murales.
L’église Notre Dame ne fait pas exception avec ses très nombreuses peintures murales principalement gothiques. Nous la visiterons en compagnie de Marie-Claude Chaboisseau.
la chapelle Ste-Catherine de l’église Notre Dame d’Antigny
L’abbaye de Saint-Savin
Fondée sous Charlemagne, au bord de la Gartempe, elle devient rapidement un pôle essentiel de la réforme monastique menée par Saint-Benoit d’Aniane , le second Saint Benoit.
l’abbaye bénédictine de Saint-Savin
Son abbatiale romane, église-halle aux dimensions exceptionnelles, est classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Elle a conservé en quasi-totalité, son ensemble de peintures murales unique au monde et en particulier les 460 m2 de la voûte de sa nef présentant une cinquantaine d’épisodes bibliques.
Visite guidée de ce magnifique édifice qu’André Malraux surnommait la Chapelle Sixtine de l’art roman.
la nef de l’abbatiale de Saint-Savin
Ensuite , le parcours scénographique libre nous permettra de découvrir les bâtiments monastiques reconstruits après les guerres de religion où un équipement culturel innovant sur le thème des peintures murales prolonge et complète la visite guidée de l’abbatiale.
A nouveau avec Marie-Claude Chaboisseau, nous visiterons cet imposant édifice du XIIe qui abrite l’espace d’archéologie industrielleet l’exposition « Vivre avec les Dieux« présentant le résultat des recherches sur le sanctuaire du Gué-de-Sciaux.
espace d’archéologie industrielle du donjon de Gouzon
Hébergement en demi-pension et déjeuners des lundi et vendredi
à l’hôtel**-restaurant étonnamment nommé le Chalet fleuri à Chauvigny (25 km à l’est de Poitiers)
déjeuners à l’extérieur
mardi : bar-restaurant l’Arthenaïs(Civaux)
mercredi : restaurant le Donjon de Bacchus (Angles-sur-l’Anglin)
jeudi : restaurant le Patisson (Saint-Savin)
Voyagiste et trajets en autocar 38 places Grand Tourisme
Aurignac est un des hauts lieux de la Préhistoire.
En 1860, les fouilles d’Édouard Lartet à l’abri d’Aurignac permettront d’identifier la plus ancienne culture préhistorique d’Homo sapiens qu’on nommera donc l’Aurignacien.
Mais c’est aussi grâce à ce site, que sera définitivement prouvée l’existence des Hommes préhistoriques, bien plus ancienne que celle calculée à partir de la Bible
Depuis plusieurs années, l’équipe de Mathieu Lejay et Lars Anderson a repris l’étude de ce site majeur en élargissant les recherches à Aurignac II, aux alentours de l’abri. Une campagne de fouilles se déroule actuellement et le matin, Mathieu nous présentera ces sites, leur histoire et le point des recherches.
Pour le déjeuner, nous profiterons de l’aire de pique-nique aménagée à proximité puis nous rejoindrons le musée de l’Aurignacien, soit par une balade sur le sentier de l’abri (1,2 km agrémentés de panneaux explicatifs), soit en voiture en fonction des préférences de chacun ou des conditions météo.
L’après-midi sera consacré à la visite commenté du Musée de l’Aurignacien au pied du village médiéval. Ce musée a évolué depuis notre visite de 2015.
De plus il présente cet été une exposition temporaire L’origine de l’Homme du mythe à la réalité qui nous permettra également d’en apprendre davantage sur Édouard Lartet et les décennies d’âpres débats qui ont abouti à la reconnaissance de la Préhistoire.
À l’issue de notre assemblée générale, cette visioconférence nous a été proposée par Nicolas Poirier. Ce thème a été abordé à partir d’exemples régionaux.
Nous ne pouvons que conseiller à ceux qui ne l’ont pas encore fait, d’aller voir cette superbe exposition qui se terminera le 27 décembre prochain : toutes les précautions sanitaires sont bien respectées au Musée Saint-Raymond.
Excursion du dimanche 11 octobre 2020
A l’occasion des 1 600 ans de l’arrivée des Wisigoths à Toulouse, le musée St-Raymond leur consacre une remarquable exposition. Grâce à plus de 250 objets exceptionnels et aux plus récentes recherches tant historiques qu’archéologiques, c’est un tout autre regard qui est porté sur ce peuple dit « barbare » installé en 419 par l’Empire romain dans le Sud-Ouest de la Gaule et dont le « royaume de Toulouse» s’est étendu durant un siècle de la Loire au sud de l’Espagne.
Nous ne pouvons que conseiller à ceux qui ne l’ont pas encore fait, d’aller voir cette superbe exposition qui se terminera le 27 décembre prochain : toutes les précautions sanitaires sont bien respectées au Musée Saint-Raymond.
Nous avons eu la chance de la visiter en compagnie de Claudine Jacquet, attachée de conservation au MSR & co-commissaire de l’exposition que nous avons eu l’occasion d’apprécier à plusieurs reprises lors d’autres visites.
Nous n’avons malheureusement pas pu, contrairement à ce qui avait été prévu pour le printemps dernier, aller ensuite à la découverte des lieux wisigothiques de Toulouse.
Ce n’est pas l’envie qui nous manque de nous retrouver pour nos excursions et voyages. Nous les reprendrons dès que la situation sanitaire le permettra.
Excursions Elles sont soumises aux conditions sanitaires mises en place par les lieux et les structures qui nous accueillent.
Les obligations telles que pass sanitaire, port du masque, etc. sont indiquées sur la fiche d’information et d’inscription de l’excursion.
Les participants s’engagent à les respecter ainsi que les mesures de covoiturage s’il y a lieu et aussi à informer l’association en cas de Covid 19 dans la semaine suivant la sortie, en retournant le bulletin d’inscription dûment signé ou en le remettant au plus tard au début de la sortie.
Covoiturage Pour mémoire, c’est notre mode habituel de déplacement lors des sorties.
Il ne peut se faire que sur la base du volontariat des conducteurs comme des passagers et dans le respect des précautions suivantes.
— 4 personnes par véhicule au maximum
— port du masque pour tous pendant tout le trajet
— fenêtres du véhicule ouvertes si les conditions le permettent
ou régulièrement ouvertes pendant le trajet pour un renouvellement de l’air de l’habitacle
— désinfection des poignées extérieures et intérieures
Voyage annuel
Mêmes conditions que pour les excursions.
La faisabilité de notre traditionnel voyage d’automne 2021 est à l’étude.
Nous souhaiterions mettre le cap sur la très riche région de Chauvigny (25 km à l’est de Poitiers) :
cité et chateaux médiévaux, musées archéologiques, grottes préhistoriques, agglomération gallo-romaine, nécropole mérovingienne , etc.
Comme promis, nous retournons à Cahors pour visiter en compagnie de Laure Courget, directrice du service du patrimoine de la ville, l’ensemble cathédral.
La cathédrale St-Etienne dont on a célébré les 900 ans l’an passé.
Le cloître, chef d’œuvre du gothique flamboyant avec les bâtiments du chapitre.
La chapelle St-Gaubert et ses peintures du XVe siècle.
Le cœur de l’agglomération cadurcienne se trouve toujours sur la grande presqu’île formée par le Lot où les Romains fondèrent Divona, capitale de la cité des Cadurques et où la ville médiévale est toujours parfaitement visible comme en atteste la photo en tête d’article.
Laure Courget, directrice du service du patrimoine de la ville, nous a entraîné du Pont Valentré vers la ville médiévale en passant par l’amphithéâtre romain, nous présentant au travers des monuments et batisses, les grandes lignes de l’histoire de Cahors et la façon dont elle se donne à voir.
Après le déjeuner, nous avons déambulé dans les rues à la rencontre des chantiers terminés ou en cours qui permettent progressivement de revitaliser le centre-ville ancien.
La démarche mise progressivement en place depuis une vingtaine d’années permet de concevoir des réhabilitations d’immeubles médiévaux en s’appuyant sur une étude préalable d’archéologie du bâti et des projets établis en accompagnant avec les propriétaires tant sur le plan technique et culturel que financier.
Il est saisissant de constater combien les travaux de la fin du XIXe et du XXe siècle ont occasionné plus de dégats, de ruines, d’insalubrité que tous les siècles précédents et contribué à la création de taudis et à la paupérisation de ces quartiers.
Le Plan de Sauvegarde et de Mise en valeur de la ville a pour vocation de faire progressivement de ce cœur de ville , le quartier central de l’agglomération cadurcienne du XXIe siècle vivant et retrouvant sa mixité sociale.
Cette journée à la découverte des immeubles médiévaux et des chantiers de rénovation a été tellement passionnante et riche que nous avons remis au mois de février 2020, la visite de l’ensemble cathédral dont on a célébré en 2019 les 900 ans de la construction de la cathédrale. déjeuner au restaurant La Chartreuse
La punta de Campumoru : visite de la tour génoise et de son exposition sur l’histoire des tours génoises et des incursions barbaresques. Ensuite, petite balade sur le sentier littoral autour du promontoire.installation à
mardi 8 le site de Basi (Serra-di-Ferro) en cours de fouilles.
Thomas Perrin qui en a repris l’étude, nous présentera ce site, le plus vieux de Corse. Son intérêt est majeur pour la connaissance du peuplement de l’île comme de celle de la néolithisation de la Méditerranée occidentale.
Sa situation est aussi exceptionnelle comme en atteste la photo en tête d’article.
Filitosa, célèbre surtout pour ses statues-menhirs, est un haut lieu de la préhistoire corse et a été occupé durant tout le Néolithique et la Protohistoire.
Il est constitué entre autres, de plusieurs complexes monumentaux ainsi que d’une enceinte cyclopéenne. Le matériel issu des fouilles est présenté dans le musée de site inauguré en 2016. C’est Joseph Cesari, conservateur général honoraire du patrimoine qui nous fera découvrir dans tous ses aspects.
Sur la route du retour, il nous mènera au casteddu di Cuntorba, site fortifié de l’Âge du Bronze.
Dîner en compagnie de Laurent Sévègnes, conservateur régional de l’archéologie de Corse qui nous présentera ensuite l’actualité archéologique de l’Île de Beauté.
mercredi 9 journée à Sartène en compagnie de Laurence Pinet, conservatrice du
qu’elle nous fera visiter le matin.
alignements d’I Stantari
Elle nous accompagnera l’après-midi sur les sites mégalithiques du Pianu de Cauria .
— dolmen de Fontanaccia
— alignements de Renaghju et d’I Stantari
Nous prendrons aussi un moment dans la journée, pour flâner à la découverte de Sartène, la plus corse des villes corses.
jeudi 10
Cap sur l’Alta Rocca pour la visite en compagnie de sa conservatrice, Janine de Lanfranchi, du musée de l’Alta Roccaà Lévie , dont les collections exposées illustrent l’histoire et la vie quotidienne des populations de l’Alta Rocca depuis le VIIIe millénaire avant notre ère jusqu’au Moyen Âge.
Grande balade ensuite, au cœur d’une splendide forêt méditerranéenne à la découverte des sites du Pianu de Levie avec Chantal de Peretti
Cucuruzzu est un casteddu [village fortifié] de l’Age du Bronze.
Le casteddu de Capula lui, est médiéval, siège de la seigneurerie des Biancolacci.
est en activité du Ir au IIIe siècle après. J.-C. et interprétée comme une villa maritime, depuis les récentes fouilles dirigées par Gaël Brkojewitsch qui nous présentera ce site antique de premier ordre. Vu son implantation de plus de 3 000 m2 à l’extrème sud de l’île, ce domaine devait avoir une importance dans le contrôle des Bouches de Bonifacio, dans l’exploitation des carrières de granit et dans la commercialisation de ce materiau fort apprécié dans l’Empire romain. Nous aurons la chance inespérée de la visiter pendant la campagne annuelle de fouilles.
Dominant la plaine languedocienne, cet oppidum est un des plus célèbres du Midi de la France, connu depuis le milieu du XIXe siècle. Les fouilles menées jusque dans les années soixante, ont permis de mettre à jour, sur le sommet de la colline, une vaste agglomération aux ruines bien conservées et un très riche matériel archéologique présenté dans le musée du site.
Ce qui est frappant ici, c’est, comme l’écrit Philippe Boissinot qui a repris depuis 2017, l’étude de ce site majeur avec les techniques et les problématiques de notre XXIe siècle, la coexistence de constructions et d’objets qui se réfèrent à différentes civilisations, àla fois dans le temps et dans l’espace. On y voit en effet des vestiges qui relèvent des mondes grec, celte, ibère et romain. Enserune constitue un de ces melting- pots qui traduit, non pas l’univers froid des identités culturelles repliées sur elles-mêmes, mais celui d’espaces et de populations connectés dans ce monde dejà globalisé de la Méditerranée antique. Cela se traduit, non seulement par un arrivage de produits très variés, mais aussi par un syncrétisme culturel, donc des innovations qui soulignent le dynamisme de cette région et de cette agglomération en particulier – une « leçon » pour nous aujourd’hui.
Philippe Boissinot nous a accueilli sur son chantier de fouilles, sur les pentes de l’oppidum où ses campagnes de prospection ont permis de démontrer que ce site s’étendait tout autour du promontoire et formait une agglomération qui a fluctué avec le temps jusqu’à occuper plus de 30 hectares.Intéressante visite du site « classique » et le musée de l’oppidum, dernière occasion de le voir dans son état actuel, avant sa fermeture pour le grand chantier de réaménagement qu’il va connaître.
Outre l’exceptionnelle richesse archéologique, ce site est également remarquable par son panorama : les Cévennes au nord, les Pyrénées au sud et la plaine languedocienne qui s’étale à l’est jusqu’au littoral méditerranéen.
C’est aussi le meilleur point d’observation de l’étang de Montady dont le réseau principal de drainage a été réalisé au XIIIe siècle assainissant et rendant cultivables 425 hectares de marais.
déjeuner au restaurant le O'33
à Nissan-lès-Ensérune
Nos sorties nous ont souvent conduits en Dordogne et plus particulièrement dans la vallée de la Vézère, mais toujours à la découverte des sites et grottes ornées occupés par notre humanité alors que cette région fut antérieurement habitée par les Néandertals. Ces sites préhistoriques du Paléolithique moyen, sont nombreux en Dordogne et s’ils sont moins spectaculaires et peut-être, moins célèbres que les sites et grottes ornées de leurs successeurs, ils n’en sont pas moins passionnants.
Le matin, Brad Gravina qui co-dirige avec Emmanuel Discamps, la reprise des fouilles du Moustier, nous a présenté ce site majeur du Paléolithique moyen où fut identifié le « Moustérien » au XIXe siècle et dont l’étude est régulièrement reprise depuis, par les générations successives de préhistoriens.
L’abri inférieur du Moustier
L’après-midi, avec Alain Turcq, c’est à la grotte du Roc-de-Marsal à Campagne que nous avons découverte. Tout aussi importante, mais moins connue que Le Moustier, elle a par ailleurs, livré le squelette complet d’un enfant néandertalien d’environ 3 ans, visible au Musée National de Préhistoire des Eyzies. Vous pourrez en apprendre plus sur cette découverte en lisant l’article d’Alain publié en 1989 dans Paléo et disponible sur Persée Le squelette de l’enfant du Roc-de-Marsal. Les données de la fouille.
Chacune de deux visites nous ont permis de voir l’évolution de l’archéologie préhistorique et de ses méthodes depuis son origine.
Organisée grâce à l’association Adichats, cette journée nous a ené à la découverte des différents patrimoines qu’elle contribue à restaurer et faire vivre depuis plus de 35 ans. Nous avons aussi découvert sa démarche patrimoniale originale qui fait de l’histoire et des différents patrimoines, les principaux vecteurs de la création et du maintien des liens sociaux sur son territoire (cf son site Internet en cliquant sur Adichats)
Le matin, Laura Soulard nous a passionné en nous présentant l’exceptionnel ensemble des Casterasses, mottes castrales à Cabanac-et-Villagrains dont elle dirige les fouilles.
L’après-midi, à Villandraut, nous avons visité le palais forteresse qui fut construit au XIVe pour le pape Clément V, premier des papes d’Avignon, originaire du lieu.
une conférence ouverte à tous
le 16 mars 2019 à 17 h précises
Sandra Péré-Noguès, maître de conférences (université Toulouse2 Jean Jaurès, TRACES), s’intéresse depuis longtemps aux pionniers de l’archéologie et co-dirige actuellement avec Noël Coye, un PCR (projet collectif de recherche) autour d’Émile Cartaihac.
Toulousain depuis l’adolescence, il participa activement à vingt ans, en 1865 à la création de la galerie de préhistoire du Muséum de Toulouse (la première en Europe voire au monde) dont il constitua une partie des collections. Il fut tout au long d’une passionnante carrière, un scientifique pragmatique et curieux et l’ un des premiers et plus actifs promoteurs de l’archéologie préhistorique.
Émile Cartailhac portrait conservé au musée des Augustins de Toulouse
Sandra nous guidera sur ses traces et nous montrera comment l’étude des fragments d’une carrière peut mener à l’histoire de l’archéologie préhistorique. Vous pouvez retrouver la biographie d’Emile Cartailhac, l’ensemble de ses archives et l’exposition virtuelle du voyage qu’il fit en Grèce en 1896 sur le site
Cette journée, conçue avec l’équipe du Musée Saint-Raymond, que nous remercions chaleureusement, nous a permis une double approche, muséographique et de terrain des origines de Toulouse et de sa région.
Claudine Jacquet nous a présenté la nouvelle scénographie du second étage du musée dédié à Tolosa.
nouvelle scénographie due à Emilie Cazin
D’abord agglomération de sites majeurs constituant la capitale préromaine des Tolosates, Tolosa devient une des plus grandes villes de l’Occident romain et veille sur la romanité à l’extrême Occident de la province de Narbonnaise. Les données de l’archéologie préventive de ces trente dernières années ont considérablement enrichi nos connaissances tout en posant de nouvelles questions.
Mathieu Scapin nous a conduit dans le quartier d’Ancely-Purpan où deux monuments attestent de l’existence d’une agglomération secondaire ou d’un sanctuaire rural aux portes de Tolosa :
un amphithéâtre aux techniques de construction bien particulières, visite passionnante malgré des conditions météo quelque peu pluvieuses et venteuses
Thomas Bert, chargé de mission de la ville de Gaillac, toute nouvelle labellisée Ville d’Art et d’Histoire, nous a accueilli toute la journée pour une très belle découverte du cœur ancien de la ville et de l’exceptionnelle exposition temporaire d’art chinois du musée des Beaux Arts.
Dans le centre ancien de la ville
l’abbaye St-Michella tour Palmatades maisons médiévales comme sur la place du Griffoul
au Musée des Beaux Arts, l’exposition temporaire qui présente 140 œuvres d’art des lettrés chinois à la cour impériale de la dynastie Quing à la République prétées exceptionnellement par le Musée d’Art de Pékin.
Pique-nique dans le très agréable et vivant parc de Foucaud
Bastide médiévale, comme son nom l’indique, Villeneuve-sur-Lot a commencé son histoire dès l’Antiquité.
Excisum
Cette agglomération antique du Ir et IIe siècle doit sa prospérité à sa situation au carrefour des voies antiques reliant Burdigala (Bordeaux) à Divona (Cahors) et de Lugdunum Convinarum (St-Bertrand-de-Comminges) à Vesuna (Périgueux) comme en attestent la fameuse table de Peutinger et l’Itinéraire d’Antonin.Des fouilles récentes, comme celles du sanctuaire menées par Alain Bouet (Ausonius) et la création d’un espace archéologique ont permis de re-documenter et présenter ce très intéressant site.
campagne de fouilles du sanctuaire
déjeuner au restaurant
&
« les règles du jeu »
de Chema Madoz
Visite guidée du musée de Gajac, musée d’art (XVIe-XXe s.) qui présente entre autres, des œuvres de Piranese et de son exposition temporaire consacrée à l’œuvre de Chema Madoz, photographe contemporain que vous pouvez découvrir sur son site d’artiste.
Plus d’infos sur le site des
À cheval sur le Lot, Villeneuve est une bastide fondée en 1264 autour d’un acte de paréage entre Alphonse de Poitiers et la puissante abbaye bénédictine d’Eysses. Seule la partie construite en rive droite adopte un plan régulier organisé tant sur la place que sur les axes de la rue de Paris et de la rue de Casseneuil. La partie gauche accueillait les artisans et les jardins, nous en apprendrons plus en suivant notre guide pour finir cette journée villeneuvoise.
Merci à Marie Lemaréchal du Pôle mémoire du service Patrimoine de Villeneuve qui nous a concocté ce programme.
une conférence ouverte à tous
le 17 mars 2018 à 17 h précises
Jessie Cauliez, préhistorienne, chargée de recherches au CNRS (TRACES-Toulouse)
travaille sur les premières sociétés agro-pastorales de la Méditerranée nord occidentale, de la Corne de l’Afrique et de Afrique australe.
Sa brillante présentation des travaux sur les premiers éleveurs de la Corne de l’Afrique, dans le bassin du Gobaad en République de Djibouti a passionné tout l’auditoire.
En cette année inaugurale de la nouvelle réplique de Lascaux, le PIP en collaboration avec le musée d’Altamira et d’autres partenaires, propose une immersion dans l’univers des fac-similés, physiques ou virtuels, des grottes ornées ainsi qu’une approche historique des procédés de relevé ainsi que les nombreuses technologies innovantes et les savoir-faire techniques et artistiques qui participent à la création des fac-similés. C’est aussi l’occasion de mesurer l’apport des nouvelles technologies et des ressources virtuelles dans les domaines de la recherche, de la conservation et de la médiation.
Nous avons eu le plaisir de visiter cette exposition en compagnie de Noël Coye, chef de projet médiation scientifique et développement international du PIP et membre permanent du laboratoire TRACES de l’université Toulouse Jean Jaurès.
Notre voyage d’automne nous a conduit en Bourgogne du Sud où villes et villages se lovent dans une très belle campagne où alternent paturages et vignobles, séparés par des monts boisés. Le patrimoine médiéval et tout particulièrement roman y est particulièrement riche grâce à Cluny, mais pas seulement.
dimanche 22
trajet Montauban-Tournus
halte méridienne à Lezoux pour la visite guidée du musée archéologiquedédié à cet autre grand centre de production de la sigillée.
une des salles du musée
arrivée pour dîner à Tournus.
vue panoramique de Tournus
lundi 23
Cluny, matin l’abbaye, très intéressante visite avec Claire Matrat de Visit-Cluny
qui en plus, met avec beaucoup d’habilité, les outils technologiques les plus innovants au service de la compréhension de ce patrimoine en grande partie disparu.
maquette de Cluny au Moyen Âge
après-midi
Excellents moments, avec Jean-Denis Salvèque et Jean-Luc Maréchal du Centre d’Études Clunisiennes, qui, chacun à sa manière, nous ont permis de découvrir les joyaux cachés de Cluny, que sont la Maison des Dragons, la Maison des échevins et au 20 rue des Merles, la plus vieille maison datée de France (1091) enchassée dans celle que l’on voit.
On peut suivre et aider leurs actions et celles de 7 autres associations qui œuvrent pour le patrimoine clunisois grâce au Fonds de dotation Cluny .
après-midi
Les carrières de la Lie à La Roche-Vineuse
Cette carrière est unique en Europe, car elle a été exploitée en continuité de l’Antiquité jusqu’au XIXe siècle et réunit exploitation à ciel ouvert et en cavité. Le site d’extraction des sarcophages est vraiment exceptionnel.
les carrières de la Lie
Jean Tissier, président de l’association qui s’est donné pour mission depuis 1995 de protéger, aménager, étudier et faire connaître le site archéologique des carrières de la Lie, nous les a remarquablement faites découvrir et a partagé sa passion avec nous.
Saint-Gengoux-le-National
rattachée au territoire de l’abbaye de Cluny moins de 20 ans après la fondation de cette dernière dont elle fut un doyenné, cette petite cité médiévale fut également importante pour l’implantation du roi de France en Bourgogne méridionale. Sa structure et nombre d’édifices ont conservé la mémoire de cette riche histoire. Elle a aussi pour particularité d’être habitée par les jouvenceaux et jouvencelles et de posséder une rue et une ruette pavées d’andouilles.
Ce fut également l’occasion de découvrir la peu commune (et amusante) légende de Saint Gengoux, « martyr de la foi conjugale » que nous vous invitons à découvrir au travers les vies de saint Gengoul de Monique Goullet (LAMOP, CNRS-Sorbonne)
maquette de St-Gengoux au XVe siècle
mercredi 25
matin Le château de Lourdon, château des abbés de Cluny, à Lournand qui a conservé un rarissime jeu de paume. Nous avons mesuré avec Dominique Bénuard, président de l’association Castrum Lordo l’ampleur (voire la démesure) du site et de l’ouvrage entrepris pour le dégager de la végétation, le préserver et le mettre en valeur.
L’association fait partie du Fonds de dotation Cluny.
les ruines majestueuses du jeu de paume du château de Lourdon
après-midi La Chapelle des Moines et ses exceptionnelles fresques à Berzé-la-Ville
en compagnie d’Agnès Loubeyre, guide-conférencière indépendante
l’abside de la chapelle des moines
La forteresse de Berzé-le-Chatel C’est dans un cadre magnifique baigné dans la lumière d’une belle fin de journée d’automne, qu’un jeune « chevalier » nous a accueilli pour une visite ludique menée avec fougue et enthousiasme : démonstration d’armes médiéviales et dégustation du vin de la propriété étaient au rendez-vous.
la forteresse de Berzé
jeudi 26
matin Chapaize St-Martin, seul reste d’un prieuré bénédictin est un très bel exemple d’église remontant au 1r âge roman.
de la Préhistoire récente au Moyen Âge,
dans le bassin de l’Aveyron à l’est de Rodez
Roquemissou
(Montrozier, 12)
Visite du site en cours de fouilles
en compagnie de Thomas Perrin (CNRS-TRACES)
Partiellement fouillé dans les années 80 par P.-M. Blanquet, ce site offre une succession de niveaux qui vont de l’extrême fin du Paléolithique à la fin du Néolithique. Il présente en particulier une séquence de 3 millénaires, grâce à laquelle Thomas Perrin espère faire progresser les connaissances sur les interactions entre premiers paysans et derniers chasseurs à l’intérieur des terres.
Deux vidéos vous permettront de mieux connaître ce site et de suivre les recherches archéologique.
Églises fortifiées et forts villageois
de Sainte-Radegonde
Visites en compagnie de Diane Joy (service patrimoine de l’agglomération du Grand Rodez)
La commune de Sainte-Radegonde a conservé deux exceptionnelles églises fortifiées avec les vestiges de leurs forts villageois : l’église paroissiale, Ste Radegonde et l’église St-Jacques à Inières.
Sainte-Radegonde
Un très intéressant complément à notre visite de St-Jean-d’Alcas
en octobre dernier.
l’ossature des loges du fort villageois, à l’intérieur de l’église St-Jacques d’Inières
Nos sorties dominicales nous ont déjà entrainés en vallée du Vicdessos, à la découverte de son patrimoine préhistorique (grotte de Niaux) ou médiéval (château de Montréal-de-Sos).
Jean-Noël Lamiable, hôte passionnant et passionné nous a mené cette fois-ci, à la découverte des traces laissées par le pastoralisme et l’exploitation du fer.
comme en témoigne la photo en en-tête. Un excellent endroit pour parler de l’exploitation du fer à la mine du Rancier (bibliographie en bas de page) et comprendre le site du château de Montréal-de-Sos. La publication des 16 années de recherches archéologiques qui lui ont été consacrées est en cours et fait l’objet d’une souscription.
Le site du château de Montréal-de-Sos vu depuis le « dolmen » de Sem
Petite halte pour découvrir le très particulier monument aux morts de Capoulet fait à partir d’une sculpture de Bourdelle représentant la guerre sous la forme de trois figures : la Peur, la Souffance et la Mort.
détail du monument aux morts de Capoulet
Ce monument est né de la volonté de Paul Voivenel, neuropsychiatre, écrivain et maire de la commune, profondément marqué par la Grande Guerre.
Pour terminer, démonstration du travail du fer à la forge « catalane » des Forges de Pyréne à Montgailhard.
brève bibliographie sur la mine du Rancier :
René Garmy, Il était une mine… (roman)
Paris : Éditions sociales internationales , 1936
René Garmy, La « Mine aux Mineurs » de Rancié (1789-1848) Paris, Montchrestien, 2e édition, 1970
Henri Rouzaud, Histoire d’une mine aux mineurs
Toulouse, Ed. Privat, 1908
à noter que Le Barry, Maison des patrimoines à Auzat,
consacre ses 3 salles d’exposition à tous les thèmes abordés lors de cette sortie et bien d’autres. Elle propose de nombreuses animations dont des balades culturelles au Rancier.
Notre présidente, Marie-Pierre Coustures (Université Jean-Jaurès de Toulouse) et sa collègue Caroline Robion-Brunner (CNRS) nous présenteront leurs travaux sur la production du fer en pays Bassar.
Bas Fourneau Bassar
Le pays Bassar est une des principales régions sidérurgiques d’Afrique de l’Ouest. Grâce aux travaux de l’archéologue américain Philippe de Barros (1983, 1985, 1986), ce district métallurgique est connu pour avoir produit du fer dès 400 ans avant notre ère. A partir du 14ème siècle de notre ère, son activité s’intensifie pour cesser au début du 20ème siècle.
Les recherches menées dans le cadre du projet SIDERENT (Sidérurgie et Environnement au Togo), financé par l’Agence Française de la Recherche (ANR) et dirigé par Caroline Robion-Brunner depuis 2013, ont mis en évidence une diversité des techniques mises en œuvre pour transformer le minerai en métal et une histoire des populations impliquées dans les activités sidérurgiques complexe.
La quantité de fer produite durant les dernières décennies excédait la consommation locale. Durant cette période, les métallurgistes mettent en place une sectorisation géographique de la chaîne opératoire : les villageois de Dimuri se spécialisent dans le charbonnage ; autour de Bandjeli et au nord de Bassar, les métallurgistes extraient et réduisent le minerai ; le fer est transformé par les forgerons de Bitchabe et des alentours, ainsi qu’au sud de Bassar. Les techniques d’épuration de la loupe de fer brut ont été retranscrites et analysées par l’ethnologue Stéphan Dugast (1986). Elles se révèlent originales et complexes.
Une session expérimentale in situ a été organisée en février 2016 dans le village de Bitchabé. Les participants à cette expérience, descendants de forgeron, n’avaient jamais pratiqué cette opération d’épuration. Sous les conseils des anciens, ils ont reconstitué au mieux les gestes et les outils nécessaires pour forger des préformes en fer. Cette activité ancestrale très importante dans l’économie locale ancienne, abandonnée depuis environ un siècle, a fait l’objet d’un film documentaire en cours de montage à l’Ecole Supérieure d’Audio-Visuel de Toulouse.
La céramique sigillée a été au cœur de cette excursion, avec les collections archéologiques du musée de Millau, le site de La Graufesenque, et sur la route du retour, l’archéosite de Montans. Nous avons eu aussi l’occasion de découvrir à d’autres aspects du patrimoine aveyronais.
Sigillée : moule, vase et sceaux
Samedi après-midi :
visite des salles d’archéologie antique du musée de Millau, en compagnie de Martine Génin, archéologue, spécialiste de la poterie antique et en particulier de la sigillée de La Graufesenque, présentation de différentes pièces remarquables des réserves grâce à François Leyge, présentation des traditions megissières et gantières millarvoises.
Dimanche matin :
visite du site de La Graufesenque, haut lieu de la fabrication de céramique sigillée, distribuée dans tout l’empire romain du Ier au IIè siècles après J.C. en compagnie de François Leyge, conservateur en chef du musée de Millau
Dimanche après-midi :
découverte du vieux Millau, du palais des rois d’Aragon et de sa tour (le fameux beffroi des Millavois) en compagnie de Françoise Galès, archéologue et animatrice du patrimoine.
Vous pouvez retrouver sur le site Millau-Patrimoine.fr, les divers articles de Françoise Galès et faire une visite virtuelle de la tour du palais et de Notre-Dame de Lespinasse
Lundi matin le fort villageois de Saint-Jean-d’Alcas
une occasion de découvrir un des exemples les mieux conservés de ces forts villageois, longtemps ignorés. La recherche actuelle a permis de mettre en lumière un aspect méconnu des communautés rurales de la fin du Moyen Âge.
pour approfondir le sujet :
Gisèle Bourgeois, Formation et structure d’un village médiéval en Rouergue : Saint-Jean-D’Alcas, in Annales du Midi (etc.) T 86 n° 116 1974 pp. 1-20 télécharger cet article
Vincent Challet, Guilhem Ferrand. Villages en guerre : les communautés de défense dans le Midi pendant la guerre de Cent Ans. in archéologie du Midi Médiéval tome 25 2007 pp 111-122 ; télécharger cet article
Lundi après-midi
inscription sur tesson de sigillée
et le village de Montans,
en compagnie de Jean-Marc Ferrandon, chargé des publics
visite sur mesure à la découverte de ce grand site potier qui fut entre autres, un des centres majeurs de production de la sigillée sous l’empire romain
visite du Centre de Conservation et d’études de l’Archéosite en compagnie de Jeannie Cadeilhan, archéologue
vase à engobe blanche
Un grand merci à tous nos hôtes pour ces moments d’échange et de partage.
infos pratiques
2 nuits en demi-pension à l’hôtel** Jalade déjeuners de groupe au restaurant samedi aux trois causses à Millau
dimanche au seize à Millau lundi au fil des saisons à Gaillac co-voiturage avec partage des frais à l’amiable
vous ont invité à venir découvrir la poterie dans tous ses états.
Les participants quelque soit leur âge, ont pu se mettre tour à tour dans la peau du conservateur de musée, de l’archéologue et du potier afin de découvrir tous les aspects de la passionnante aventure des céramiques archéologiques depuis la fouille jusqu’à l’exposition.
Du tesson à l’exposition : quel chantier les collections ! À propos des céramiques médiévales et modernes issues des fouilles de la place Franklin Roosevelt (place de la Cathédrale) conservées au Muséum
Le puzzle des céramologues Nettoyer, trier, remonter, dessiner etc. des tessons de poterie antique pour comprendre comment on étudie les céramiques archéologiques.
La main à la pâte
Fabriquer de petites pièces céramiques à la manière des paysans préhistoriques
Créer des décors du Néolithique ou l’Antiquité
Horaires : 14 h 30 – 18 h
Durée des ateliers : à la convenance de chacun
Merci au Musée Ingres pour son hospitalité.
Ce voyage a été l’occasion de visiter dans des conditions exceptionnelles ce Périgord préhistorique.
La petite grotte du Sorcier
s’ouvre dans une falaise où cluseaux et maisons semi-troglodytiques, forment un hameau typiquement périgourdin.
L’immense grotte de Rouffignac, connue aussi comme étant la grotte aux cents mammouths, fût successivement fréquentée par les ours des cavernes et les artistes préhistoriques, et en conserve de spectaculaires témoignages que l’on peut admirer confortablement assis dans son petit train. Une passionnante visite avec Frédéric Plassard.
le Périgord de Camille
Camille Bourdier, périgourdine de naissance et de cœur, nous a mené à la découverte des sites qu’elle aime et qu’elle a étudiés : abris Reverdit et de Cap Blanc Vous pouvez approfondir ces visites ou découvrir les sites sur le site du Ministère de la Culture les abris sculptés de la Préhistoire
Isabelle Castanet nous a très agréablement accueilli dans le superbe vallon de Castelmerle aux 11 sites préhistoriques dont l’abri Reverdit.
Grâce à Camille, nous avons eu également le privilège d’admirer le cheval de la grotte de Commarque ce qui nous a permis aussi de visiter le château et ses troglodytes.
Le dernier jour, la visite de l’abri Pataud aux Eyzies-de-Tayac en compagnie de Laurent Chiotti, nous a ramené vers la vie quotidienne de ces chasseurs préhistoriques .
Un grand merci à tous ceux qui nous ont accueilli avec autant de gentillesse que de compétence et de passion.
Mais non, toutes les grottes préhistoriques du Quercy ne sont pas des grottes ornées paléolithiques ! Il en est une aux très beaux volumes et concrétions, sur le rebord aveyronais du causse de Limogne, que les paysans de la fin du Néolithique ont utilisé pour extraire l’argile, déposer leurs morts, entreposer les denrées alimentaires et objets précieux et même se réfugier.
C’est une passionnante visite de cette grotte remarquablement étudiée et mise en valeur qui vous attend .
Vestiges tout aussi spectaculaires : le dolmen de la Pierre Martine (le plus grand du Lot pour ceux qui aiment les records), bâti à la même époque et, bien cachée à proximité, la carrière d’où ont été extraites des pierres pour la construction des mégalithes.
Des découvertes anciennes aux résultats des nombreuses fouilles préventives et programmées des vingt dernières années, l’exposition « Gaulois & Romains en Tarn-&-Garonne : Histoires de Territoires » fait le point des connaissances sur le peuplement et l’occupation du territoire tarn-&-garonnais, du Premier Âge du Fer à la fin de l’Empire romain. Elle permet d’appréhender leur influence sur l’actuel territoire départemental. Destinée au plus large public, elle déconstruit les clichés liés à cette période.
Réalisée à l’initiative de l’Espace des Augustins du Conseil Départemental de Tarn-&-Garonne, en partenariat avec la DRAC de Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon et l’association archéologies, elle offre aussi au public l’occasion de découvrir et d’admirer nombre d’objets habituellement conservés dans les réserves archéologiques du Service Régional Archéologique et de plusieurs musées de la région (Musée Saint Raymond de Toulouse, Musée Ingres et Muséum de Montauban, espace muséal d’Eysses à Villeneuve-sur-Lot).