Nous ne pouvons que conseiller à ceux qui ne l’ont pas encore fait, d’aller voir cette superbe exposition qui se terminera le 27 décembre prochain : toutes les précautions sanitaires sont bien respectées au Musée Saint-Raymond.
Excursion du dimanche 11 octobre 2020
A l’occasion des 1 600 ans de l’arrivée des Wisigoths à Toulouse, le musée St-Raymond leur consacre une remarquable exposition. Grâce à plus de 250 objets exceptionnels et aux plus récentes recherches tant historiques qu’archéologiques, c’est un tout autre regard qui est porté sur ce peuple dit « barbare » installé en 419 par l’Empire romain dans le Sud-Ouest de la Gaule et dont le « royaume de Toulouse» s’est étendu durant un siècle de la Loire au sud de l’Espagne.
Nous ne pouvons que conseiller à ceux qui ne l’ont pas encore fait, d’aller voir cette superbe exposition qui se terminera le 27 décembre prochain : toutes les précautions sanitaires sont bien respectées au Musée Saint-Raymond.
Nous avons eu la chance de la visiter en compagnie de Claudine Jacquet, attachée de conservation au MSR & co-commissaire de l’exposition que nous avons eu l’occasion d’apprécier à plusieurs reprises lors d’autres visites.
Nous n’avons malheureusement pas pu, contrairement à ce qui avait été prévu pour le printemps dernier, aller ensuite à la découverte des lieux wisigothiques de Toulouse.
Comme promis, nous retournons à Cahors pour visiter en compagnie de Laure Courget, directrice du service du patrimoine de la ville, l’ensemble cathédral.
La cathédrale St-Etienne dont on a célébré les 900 ans l’an passé.
Le cloître, chef d’œuvre du gothique flamboyant avec les bâtiments du chapitre.
La chapelle St-Gaubert et ses peintures du XVe siècle.
Le cœur de l’agglomération cadurcienne se trouve toujours sur la grande presqu’île formée par le Lot où les Romains fondèrent Divona, capitale de la cité des Cadurques et où la ville médiévale est toujours parfaitement visible comme en atteste la photo en tête d’article.
Laure Courget, directrice du service du patrimoine de la ville, nous a entraîné du Pont Valentré vers la ville médiévale en passant par l’amphithéâtre romain, nous présentant au travers des monuments et batisses, les grandes lignes de l’histoire de Cahors et la façon dont elle se donne à voir.
Après le déjeuner, nous avons déambulé dans les rues à la rencontre des chantiers terminés ou en cours qui permettent progressivement de revitaliser le centre-ville ancien.
La démarche mise progressivement en place depuis une vingtaine d’années permet de concevoir des réhabilitations d’immeubles médiévaux en s’appuyant sur une étude préalable d’archéologie du bâti et des projets établis en accompagnant avec les propriétaires tant sur le plan technique et culturel que financier.
Il est saisissant de constater combien les travaux de la fin du XIXe et du XXe siècle ont occasionné plus de dégats, de ruines, d’insalubrité que tous les siècles précédents et contribué à la création de taudis et à la paupérisation de ces quartiers.
Le Plan de Sauvegarde et de Mise en valeur de la ville a pour vocation de faire progressivement de ce cœur de ville , le quartier central de l’agglomération cadurcienne du XXIe siècle vivant et retrouvant sa mixité sociale.
Cette journée à la découverte des immeubles médiévaux et des chantiers de rénovation a été tellement passionnante et riche que nous avons remis au mois de février 2020, la visite de l’ensemble cathédral dont on a célébré en 2019 les 900 ans de la construction de la cathédrale. déjeuner au restaurant La Chartreuse
Organisée grâce à l’association Adichats, cette journée nous a ené à la découverte des différents patrimoines qu’elle contribue à restaurer et faire vivre depuis plus de 35 ans. Nous avons aussi découvert sa démarche patrimoniale originale qui fait de l’histoire et des différents patrimoines, les principaux vecteurs de la création et du maintien des liens sociaux sur son territoire (cf son site Internet en cliquant sur Adichats)
Le matin, Laura Soulard nous a passionné en nous présentant l’exceptionnel ensemble des Casterasses, mottes castrales à Cabanac-et-Villagrains dont elle dirige les fouilles.
L’après-midi, à Villandraut, nous avons visité le palais forteresse qui fut construit au XIVe pour le pape Clément V, premier des papes d’Avignon, originaire du lieu.
Thomas Bert, chargé de mission de la ville de Gaillac, toute nouvelle labellisée Ville d’Art et d’Histoire, nous a accueilli toute la journée pour une très belle découverte du cœur ancien de la ville et de l’exceptionnelle exposition temporaire d’art chinois du musée des Beaux Arts.
Dans le centre ancien de la ville
l’abbaye St-Michella tour Palmatades maisons médiévales comme sur la place du Griffoul
au Musée des Beaux Arts, l’exposition temporaire qui présente 140 œuvres d’art des lettrés chinois à la cour impériale de la dynastie Quing à la République prétées exceptionnellement par le Musée d’Art de Pékin.
Pique-nique dans le très agréable et vivant parc de Foucaud
Bastide médiévale, comme son nom l’indique, Villeneuve-sur-Lot a commencé son histoire dès l’Antiquité.
Excisum
Cette agglomération antique du Ir et IIe siècle doit sa prospérité à sa situation au carrefour des voies antiques reliant Burdigala (Bordeaux) à Divona (Cahors) et de Lugdunum Convinarum (St-Bertrand-de-Comminges) à Vesuna (Périgueux) comme en attestent la fameuse table de Peutinger et l’Itinéraire d’Antonin.Des fouilles récentes, comme celles du sanctuaire menées par Alain Bouet (Ausonius) et la création d’un espace archéologique ont permis de re-documenter et présenter ce très intéressant site.
campagne de fouilles du sanctuaire
déjeuner au restaurant
&
« les règles du jeu »
de Chema Madoz
Visite guidée du musée de Gajac, musée d’art (XVIe-XXe s.) qui présente entre autres, des œuvres de Piranese et de son exposition temporaire consacrée à l’œuvre de Chema Madoz, photographe contemporain que vous pouvez découvrir sur son site d’artiste.
Plus d’infos sur le site des
À cheval sur le Lot, Villeneuve est une bastide fondée en 1264 autour d’un acte de paréage entre Alphonse de Poitiers et la puissante abbaye bénédictine d’Eysses. Seule la partie construite en rive droite adopte un plan régulier organisé tant sur la place que sur les axes de la rue de Paris et de la rue de Casseneuil. La partie gauche accueillait les artisans et les jardins, nous en apprendrons plus en suivant notre guide pour finir cette journée villeneuvoise.
Merci à Marie Lemaréchal du Pôle mémoire du service Patrimoine de Villeneuve qui nous a concocté ce programme.
Notre voyage d’automne nous a conduit en Bourgogne du Sud où villes et villages se lovent dans une très belle campagne où alternent paturages et vignobles, séparés par des monts boisés. Le patrimoine médiéval et tout particulièrement roman y est particulièrement riche grâce à Cluny, mais pas seulement.
dimanche 22
trajet Montauban-Tournus
halte méridienne à Lezoux pour la visite guidée du musée archéologiquedédié à cet autre grand centre de production de la sigillée.
une des salles du musée
arrivée pour dîner à Tournus.
vue panoramique de Tournus
lundi 23
Cluny, matin l’abbaye, très intéressante visite avec Claire Matrat de Visit-Cluny
qui en plus, met avec beaucoup d’habilité, les outils technologiques les plus innovants au service de la compréhension de ce patrimoine en grande partie disparu.
maquette de Cluny au Moyen Âge
après-midi
Excellents moments, avec Jean-Denis Salvèque et Jean-Luc Maréchal du Centre d’Études Clunisiennes, qui, chacun à sa manière, nous ont permis de découvrir les joyaux cachés de Cluny, que sont la Maison des Dragons, la Maison des échevins et au 20 rue des Merles, la plus vieille maison datée de France (1091) enchassée dans celle que l’on voit.
On peut suivre et aider leurs actions et celles de 7 autres associations qui œuvrent pour le patrimoine clunisois grâce au Fonds de dotation Cluny .
après-midi
Les carrières de la Lie à La Roche-Vineuse
Cette carrière est unique en Europe, car elle a été exploitée en continuité de l’Antiquité jusqu’au XIXe siècle et réunit exploitation à ciel ouvert et en cavité. Le site d’extraction des sarcophages est vraiment exceptionnel.
les carrières de la Lie
Jean Tissier, président de l’association qui s’est donné pour mission depuis 1995 de protéger, aménager, étudier et faire connaître le site archéologique des carrières de la Lie, nous les a remarquablement faites découvrir et a partagé sa passion avec nous.
Saint-Gengoux-le-National
rattachée au territoire de l’abbaye de Cluny moins de 20 ans après la fondation de cette dernière dont elle fut un doyenné, cette petite cité médiévale fut également importante pour l’implantation du roi de France en Bourgogne méridionale. Sa structure et nombre d’édifices ont conservé la mémoire de cette riche histoire. Elle a aussi pour particularité d’être habitée par les jouvenceaux et jouvencelles et de posséder une rue et une ruette pavées d’andouilles.
Ce fut également l’occasion de découvrir la peu commune (et amusante) légende de Saint Gengoux, « martyr de la foi conjugale » que nous vous invitons à découvrir au travers les vies de saint Gengoul de Monique Goullet (LAMOP, CNRS-Sorbonne)
maquette de St-Gengoux au XVe siècle
mercredi 25
matin Le château de Lourdon, château des abbés de Cluny, à Lournand qui a conservé un rarissime jeu de paume. Nous avons mesuré avec Dominique Bénuard, président de l’association Castrum Lordo l’ampleur (voire la démesure) du site et de l’ouvrage entrepris pour le dégager de la végétation, le préserver et le mettre en valeur.
L’association fait partie du Fonds de dotation Cluny.
les ruines majestueuses du jeu de paume du château de Lourdon
après-midi La Chapelle des Moines et ses exceptionnelles fresques à Berzé-la-Ville
en compagnie d’Agnès Loubeyre, guide-conférencière indépendante
l’abside de la chapelle des moines
La forteresse de Berzé-le-Chatel C’est dans un cadre magnifique baigné dans la lumière d’une belle fin de journée d’automne, qu’un jeune « chevalier » nous a accueilli pour une visite ludique menée avec fougue et enthousiasme : démonstration d’armes médiéviales et dégustation du vin de la propriété étaient au rendez-vous.
la forteresse de Berzé
jeudi 26
matin Chapaize St-Martin, seul reste d’un prieuré bénédictin est un très bel exemple d’église remontant au 1r âge roman.
de la Préhistoire récente au Moyen Âge,
dans le bassin de l’Aveyron à l’est de Rodez
Roquemissou
(Montrozier, 12)
Visite du site en cours de fouilles
en compagnie de Thomas Perrin (CNRS-TRACES)
Partiellement fouillé dans les années 80 par P.-M. Blanquet, ce site offre une succession de niveaux qui vont de l’extrême fin du Paléolithique à la fin du Néolithique. Il présente en particulier une séquence de 3 millénaires, grâce à laquelle Thomas Perrin espère faire progresser les connaissances sur les interactions entre premiers paysans et derniers chasseurs à l’intérieur des terres.
Deux vidéos vous permettront de mieux connaître ce site et de suivre les recherches archéologique.
Églises fortifiées et forts villageois
de Sainte-Radegonde
Visites en compagnie de Diane Joy (service patrimoine de l’agglomération du Grand Rodez)
La commune de Sainte-Radegonde a conservé deux exceptionnelles églises fortifiées avec les vestiges de leurs forts villageois : l’église paroissiale, Ste Radegonde et l’église St-Jacques à Inières.
Sainte-Radegonde
Un très intéressant complément à notre visite de St-Jean-d’Alcas
en octobre dernier.
l’ossature des loges du fort villageois, à l’intérieur de l’église St-Jacques d’Inières
La céramique sigillée a été au cœur de cette excursion, avec les collections archéologiques du musée de Millau, le site de La Graufesenque, et sur la route du retour, l’archéosite de Montans. Nous avons eu aussi l’occasion de découvrir à d’autres aspects du patrimoine aveyronais.
Sigillée : moule, vase et sceaux
Samedi après-midi :
visite des salles d’archéologie antique du musée de Millau, en compagnie de Martine Génin, archéologue, spécialiste de la poterie antique et en particulier de la sigillée de La Graufesenque, présentation de différentes pièces remarquables des réserves grâce à François Leyge, présentation des traditions megissières et gantières millarvoises.
Dimanche matin :
visite du site de La Graufesenque, haut lieu de la fabrication de céramique sigillée, distribuée dans tout l’empire romain du Ier au IIè siècles après J.C. en compagnie de François Leyge, conservateur en chef du musée de Millau
Dimanche après-midi :
découverte du vieux Millau, du palais des rois d’Aragon et de sa tour (le fameux beffroi des Millavois) en compagnie de Françoise Galès, archéologue et animatrice du patrimoine.
Vous pouvez retrouver sur le site Millau-Patrimoine.fr, les divers articles de Françoise Galès et faire une visite virtuelle de la tour du palais et de Notre-Dame de Lespinasse
Lundi matin le fort villageois de Saint-Jean-d’Alcas
une occasion de découvrir un des exemples les mieux conservés de ces forts villageois, longtemps ignorés. La recherche actuelle a permis de mettre en lumière un aspect méconnu des communautés rurales de la fin du Moyen Âge.
pour approfondir le sujet :
Gisèle Bourgeois, Formation et structure d’un village médiéval en Rouergue : Saint-Jean-D’Alcas, in Annales du Midi (etc.) T 86 n° 116 1974 pp. 1-20 télécharger cet article
Vincent Challet, Guilhem Ferrand. Villages en guerre : les communautés de défense dans le Midi pendant la guerre de Cent Ans. in archéologie du Midi Médiéval tome 25 2007 pp 111-122 ; télécharger cet article
Lundi après-midi
inscription sur tesson de sigillée
et le village de Montans,
en compagnie de Jean-Marc Ferrandon, chargé des publics
visite sur mesure à la découverte de ce grand site potier qui fut entre autres, un des centres majeurs de production de la sigillée sous l’empire romain
visite du Centre de Conservation et d’études de l’Archéosite en compagnie de Jeannie Cadeilhan, archéologue
vase à engobe blanche
Un grand merci à tous nos hôtes pour ces moments d’échange et de partage.
infos pratiques
2 nuits en demi-pension à l’hôtel** Jalade déjeuners de groupe au restaurant samedi aux trois causses à Millau
dimanche au seize à Millau lundi au fil des saisons à Gaillac co-voiturage avec partage des frais à l’amiable
La fouille de ce site, sur un ancien château médiéval disparu, a permis la mise au jour d’un grand nombre de bâtiments des XIIIe et XIVe siècles en terre crue, incendiés et abandonnés, d’un four de potier et d’un fossé d’enceinte en lien avec le château. La très bonne qualité de conservation des maisons permet de mieux connaître leur mode de construction et l’organisation en terrasse de ce castrum.
Période : Moyen Âge Responsable d’opération : Benoît Garros, HADES
Réalisés par le service archéologique de Toulouse Métropole, 62 sondages de la place Saint-Sernin à Toulouse, à la recherche des niveaux d’apparition de vestiges archéologiques, permettent de mieux concilier conservation des vestiges et futur projet d’aménagement de la place. Le film renseigne sur l’histoire de la basilique Saint-Sernin et son monastère construits au XIe siècle et fait part des découvertes majeures.
Période : Moyen Âge Responsable d’opération : Pierre Pisani, service archéologique de Toulouse Métropole
Dans le cadre d’un projet de parking souterrain, cette fouille préventive a livré un très grand nombre de sépultures de l’Antiquité tardive et du Moyen Âge permettant de mieux connaître les limites du cimetière Saint-Michel de Toulouse. Elle a également favorisé des découvertes inattendues de murs de l’Antiquité tardive et des ateliers de bronziers médiévaux.
La fouille des installations et des rejets d’une des plus grosses mines d’argent médiévales permet de mieux comprendre les techniques d’exploitation du minerai et de la production des métaux entre le XIIIe et le XVe siècle.
Période : Moyen Âge Responsable d’opération : Florian Téreygeol, CNRS, UMR 5060
L’histoire de ce château-fort de la fin du Xe siècle implanté sur un piton rocheux escarpé est éclairée dans ce film par l’analyse des données archéologiques. Durant quatre années, les fouilles de cette fortification ont livré un grand nombre d’éléments qui renseignent sur son implantation, sa construction et son occupation.
Période : Moyen Âge Responsable d’opération : Laurent Fau, SRA, DRAC Midi-Pyrénées
La fouille de cette zone charnière entre le rempart antique et le rempart médiéval de Toulouse a livré un des plus importants ensembles funéraires gallo-romains fouillés en Midi-Pyrénées : une nécropole de plus de 200 tombes des IIIe et IVe siècles, recouverte par un bâtiment monumental du Ve siècle, méconnu des sources écrites.
La nécropole mérovingienne de Tabariane, Teilhet, 2010
Cette nécropole mérovingienne, connue dès 1880, a d’abord été fouillée entre 1901 et 1903 avant de disparaître de la mémoire collective. Elle est de nouveau explorée depuis 1998, faisant même office de chantier-école pendant 10 ans. Cette ultime fouille en 2010 a permis de cartographier la nécropole, de mettre au jour et d’étudier des sépultures des VIe et VIIe siècles ainsi que des crémations.
Période : Moyen Âge Responsable d’opération : Nicolas Portet, LAND’ARC
En 2009, les travaux d’aménagement du musée Toulouse-Lautrec ont provoqué la mise au jour de pavements de terre cuite vernissée de la fin du XIIIe siècle et d’enduits peints intacts. Un suivi archéologique et une étude du bâti ont alors été mis en place pour mieux connaître et valoriser ce palais épiscopal gothique.
Périodes : Moyen Âge – XXIe siècle Présentation : Daniel Schaad, SRA, DRAC Midi-Pyrénées
Ce film présente la fouille préventive d’un bâtiment d’habitat agricole des XIIe et XIIIe siècles, exemple rare de grange monastique, très riche en céramique et entouré d’un rare ensemble complet de fossés de drainage et de bassins.
Période : Moyen Âge Responsable d’opération : Yann Henry, Hadès
En 2006, la reprise des fouilles de ce site connu dès les années 1950 permet de mieux connaître son évolution, ponctuée d’abandons et de réoccupations, du Ier siècle avant notre ère jusqu’au XIVe siècle.
Périodes : Âge du Fer – Antiquité – Moyen Âge Responsable d’opération : Christophe Saint-Pierre, Université Montpellier III, UMR 5140
La fouille archéologique de ce site, connu pour sa mine d’argent et son château médiéval abandonné au XVIesiècle, s’attache à la compréhension d’une unité de production de minerai de fer et sa mouline, une première en archéologie.
Période : Moyen Âge Responsable d’opération : Florian Téreygeol, CNRS, UMR 5060
La Motte castrale du Truque de la Maurélis, Castelnau-Montratier, 2008
Considéré au XIXe siècle comme un tumulus gaulois, ce site se révèle être une grande motte castrale des Xe et XIe siècles, dont la fouille ici a notamment livré une exceptionnelle chapelle.
Période : Moyen Âge Responsable d’opération : Florent Hautefeuille, Université Toulouse 2, UMR 5608 TRACES
La nécropole mérovingienne de Tabariane, Teilhet, 2007
La nécropole mérovingienne de Tabariane, sur la commune du Teilhet, est connue dès 1880. Déployé sur trois terrasses, le site bénéficie de fouilles systématiques depuis 1998. Visant à l’exhaustivité, ces fouilles permettent de contextualiser les collections d’objets, de mieux connaître l’organisation des tombes et comprendre l’évolution de la nécropole.
Période : Moyen Âge Responsable d’opération : Nicolas Portet, LAND’ARC
Le cœur de ce château des comtes de Foix, que les textes datent des XIIe et XIIIe siècles, est situé sur un long éperon rocheux et a donné lieu à des fouilles programmées. Cet édifice isolé, établi sur deux niveaux, renseigne sur la volonté de pouvoir du seigneur.
Période : Moyen Âge Responsable d’opération : Florence Guillot